Après une conférence de presse qu’a animé l’association des cliniciens privés de Guinée, au cours de laquelle ils ont évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés au sein du ministère de la santé dans l’obtention d’agrément, et souhaitant tout de même, avoir une Direction nationale et l’ordre national du système sanitaire privé de Guinée, l’Inspecteur Général reconnaît avoir reçu une plateforme de médecins du secteur privé . Tout de même, il indique que, pour l’obtention d’un agrément, plusieurs paramètres doivent d’être contrôler et vérifier.
<< Pour obtenir un agrément de clinique privée cela ne peut pas se faire à la hâte et avec complaisance. D’abord il faut s’assurer que la personne physique demandant l’agrément a la compétence médicale ou chirurgicale pour bien accomplir sa mission de docteur en médecine et de sauveur de vie. Est ce que Docteur a des infrastructures qui répondent aux normes? Est-ce qu’il y a des appareillages médicaux conséquents? Est-ce qu’il a déjà une bonne expertise pour s’installer en privé? Est-ce que son cursus de formation a été valablement complet ?>>, s’interroge Dr.Damani.Keita avant de poursuivre.
<< Donc, il y a un système de contrôle qui rentre en vigueur avant d’octroyer un agrément à une personne physique. Ça ne se fait pas comme certains peuvent penser, comme on peut ouvrir une boutique ordinaire où tout peut se vendre. Il s’agit de la personne humaine dont le Médecin doit s’occuper sérieusement sans aucune erreur thérapeutique.Tous les paramètres doivent être vérifiés>> , indique l’inspecteur .
Dr Damani Keita ajoute que le nombre des cliniciens privés en Guinée n’est pas connus. Et selon lui certains cliniciens se déplacent de quartier en quartier.
<< Aproccimativement ça peut atteindre les 800 cliniques. Tu peux voir un cliniciens aujourd’hui qui est installé à Matoto, six mois après le même cliniciens est à Ratoma ou dans un autre quartier. Même parfois les clandestins auquels nous demandons de fermer, s’ils voyent qu’ils ont remarqué dans tel endroit avec leur plaque, dès qu’on vient on les menace de fermeture, ils se déplacent >>, dit-il.
Évoquant le cas des cliniques asiatiques( chinoises et coréens) qui sont en Guinée , Dr Damani Keita affirme que ces cliniques trompent la population. Car dit-il, le département reçoit beaucoup de plaintes ces derniers temps.
<< On a eu beaucoup de plaintes ces derniers temps, en plus aussi, il y a des cliniques chinoises, à l’expertise on trouve que ce n’est sont pas des médecins ils n’ont même pas le niveau d’infirmier>> précise- t-il .
Pour lui, les cliniques Asiatiques qu’elle soit Coréennes , chinoises ou autres, nous avons fait une réunion à cet effet. Ces cliniques font des ordonnances par fois illisibles et donnent des médicaments sans date de fabrication et de péremption visibles >> , indique t-il avant de poursuivre.
<< Ce sont des informations qui sont venues nous trouver et les contrôles sur ces éléments ont débuté >>, a-t-il conclu
Mamadou Djiwo Bah 00224664379620