Le président de la fédération des associations cliniques et paracliniques évoluant dans le secteur privé en Guinée s’est exprimé ce 7 août 2019 lors d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction de loupeguinee.com sur le récent communiqué du ministère de la santé convoquant les acteurs des cliniques privées .
Dr Golé dénonce les difficultés liees à ce communiqué sur les cliniciens guinéens.
<< Par rapport à ce communiqué indiquant de se présenter à l’inspection générale du ministère de la santé, et nos membres qui sont à Yomou, faut-il abandonner les malades et prendre des longues distances avec le transport élevé venir se présenter au ministère de la santé? Alors que le ministère est représenté dans toutes les régions, préfectures et communes. Faut-il accepter les deux appareillages de gestion du système sanitaire privé, pour que ces deux appareils œuvrent pour réglementer ce secteur ? >>, s’interroge Dr Golé Beavogui.
Pour lui, s’il y a l’existence d’une direction nationale du système sanitaire privée et l’ordre national des médecins privés de Guinée, ces deux appareillages allaient travailler pour éclaircir l’antenne du ministère de la santé.
<< nous avons des représentants dans chaque régions et préfectures qui peuvent faire la collecte des documents et les déposer à notre niveau, groupe par groupe. Notre équipe se déplace ,il va verifier si telle clinique est à type C, telle est de type D, c’est à dire éclairer l’antenne du ministère de la santé>> , Explique-t-il avant de poursuivre ses propos.
<< Donc, nous voyons différemment la règlementation du système sanitaire privé. Parce que nous aurons voulu que ce que nous réclamons au ministère de la santé qu’ils acceptent. Ils nous mettent la corde au coup et nous même on dirige nos membres afin de faire une meilleure reforme du système sanitaire privée. >> a-t-il souhaité.
Parlant des missions d’inspections à l’endroit des cliniques privées, qui prévue pour bientôt par le ministère, Dr Golé Beavogui reste serein .
<<On va voir la réaction du ministère de la santé par rapport à la réforme qu’on envisage . On va voir qu’elle est la meilleure solution. Le terrain va commander dans tous les cas. Parce que cette descente là est déjà attendue.
la minorité qui décrédibilise le système sanitaire privé, quand ils entendent ça, ils vont fermer, et disparaître même de la capitale, la mission passe et ne trouve rien, il se retourne, après ils reviennent>>, a – t-il laissé entendre.
Mamadou Djiwo Bah 00224664379620