Comme à l’accoutumée, l’Assemblée hebdomadaire du parti des démocrates pour l’espoir s’est tenue ce samedi, 10 août, 2019 à son siège à Nongo. En l’absence du président du parti c’est un des lieutenants de Ousmane Kaba qui a pris la parole. Quatre points étaient à l’ordre du jour , notamment, la libération de docteur Faya Milimono et les du baccalauréat unique session 2019.
A l’entame de de cette assemblée générale le porte parole du parti des démocrates pour l’espoir ( PADES ) a tout d’abord au nom son président souhaité une bonne fête à tous les fidèles musulmans guinéens, avant de se prononcer sur la libération du président du bloc libéral.
<< Hier soir nous avons été informé de la libération de docteur Faya Milimono, nous sommes très content de sa libération conditionnelle >>, a souligné Ibrahima Kaba membre du PASES.
Par ailleurs, le porte parole de l’Assemblée indique qu’un leader politique doit vérifier la véracité des informations avant de se prononcer la dessus
<< mais il y a un point à préciser, nous sommes en procédure, la procédure judiciaire est très compliquée , on peut accorder une liberté provisoire sans la libération totale. De l’autre côté, il faut souligner un point très important. En tant que leader d’opinion, toutes les informations qu’il doit donner, il faut que la source soit claire pour éviter des problèmes >> , ajoute t-il.
Parlant des résultats du baccalauréat 2019, Ibrahima Kaba indique que les résultats ne sont que le reflet réel des niveaux des enseignants qui sont en situation de classe. Il colle la responsabilité à tout le monde.
Pour lui, les causes sont multiples , Les l’autorités scolaires achètent la conscience des apprenants d’élèves , la démission des parents dans la formation de ses enfants , l’irresponsabilité de certains encadreurs dans les écoles .
Plus loin, il ajoute qu’aujourd’hui l’enseignement n’est pas une priorité pour le gouvernement guinéen .
<< Leurs préoccupations aujourd’hui, c’est comment financer les mamayas, les organisations qui ne servent à rien , au lieu de financer dans le secteur éducatif. Imaginer 96000 candidats, 21000 admis c’est regrettable >> déplore t-il.
Pour terminer Ibrahima Kaba précise que l’éducation est la vie de tout un pays. Et selon lui, pour identifier les vrais problèmes dans le secteur éducatif guinéen il faut qu’un réel diagnostic soit fait. << Il faut la budgétisation, il faut recruter des enseignants compétents >>, suggère -t-il.
Mamadou Djiwo Bah 00224664379620