La commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé la formation de plus de 70 cadres chargés de former les futurs membres des démembrements. Une formation qui est prévu pour le 26 août prochain sur l’ensemble du territoire national.
Ce sont des personnes de ressources et de compétence qui viennent de la société civile, du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), du monde universitaire, des cadres techniques de l’institution en charge des élections.
Il s’agit pour la CENI d’outiller ces formateurs sur quatre modules à savoir l’organe de gestion des élections (OGE) ; La CENI et ses démembrements ; les rôles et responsabilités de la CENI, de ses démembrements et des autres acteurs à chaque étapes du processus ; Les élections et les modes de scrutin en Guinée.
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture , le directeur du département Formation et éducation civique, KabinetCissé, s’est réjoui de la forte présence des cadres conviées à cette formation. A l’encroire, les participants sont repartis comme suit : 24 cadres techniques de la CENI, 31 de la société civile et ONG, 8 du MATD et 11 autres personnes ressources qui ont une grande expérience dans la gestion du processus électoral.
Par ailleurs, M. Cissé soutient que la compréhension des modules de formation est un facteur essentiel pour pouvoir réussir le pari dans la formation des membres des démembrements. Ces derniers, dit-il,<< on a besoin d’être suffisamment outiller pour remplir correctement notre mission >>.
Dans son discours d’ouverture, le vice-président de la CENI, Bakary Mansaré a rappelé les dispositions de la loi L044 portant création, composition, attribution, fonctionnement de la CENI notamment en ses articles 22 et 23 sur les démembrements. Il n’a pas manqué de souligner l’importance des démembrements de la CENI dans l’organisation d’élections crédibles, transparentes dont les résultats seront acceptés par tous. C’est pourquoi, affirme-t-il, son institution et envisage de mettre en place une administration électorale performante et professionnelle. Et cela, précise-t-il, << passe par le relèvement du niveau du capital humain de la CENI qui est engagé pour la tenue des élections crédibles et transparentes >>, souligne Bakary Mansaré.
Saïdou Diallo