L’association scolaire et estudiantine de Guinée ( A-SEG ), a publiée le rapport final sur l’observation indépendante des examens nationaux session 2019. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’elle a animée ce mercredi à Conakry.
Cette initiative avec pour objectif de promouvoir le mérite de l’excellence, alerter les autorités en cas de disfonctionnement et lutter contre la fraude pendant les examens nationaux en République de Guinée.
Selon le président de cette organisation, 3750 élèves ont été interrogé, dont 1550 filles sur des conditions relatives au déroulement des examens.
<< Les élèves nous ont avoué que les surveillants leurs donnaient l’occasion de copier >>, a fait savoir Kabinet Keita.
Selon une observatrice dans certains centres d’examens, des cas d’anomalies ont été constatés.
<< Au niveau des centres d’examens, au centre d’aviation, nous avons constaté l’insalubrité et la vétusté des infrastructures scolaires. Vous n’imaginez même pas que c’est un centre, par ce que qu’il est transformé à un dépotoir d’ordures. Au lycée Ahmed Sékou Touré, l’arrière cour est transformée en dépotoir d’ordures. On constate aussi l’insécurité au niveau des centres. La plus part des centres on pouvait voir un agent de sécurité ou deux et cela favorisait la rentrée des gens autour du centre pour montrer des sujets >>, a indiqué Condé Thierno Aissata Hassane
Toujours selon elle, des disfonctionnement ont été également enregistrés lors des examens nationaux.
<< Vous pouvez voir des cartes qui n’avaient pas de photo en plus de celà, les renseignements n’étaient pas là, les élèves écrivaient ses renseignements en mains levées. Et d’autres profitaient de ça, pour substituer les candidats, c’est à dire remplacer un candidat par un autre. Il y avait aussi le manque des cahiers de brouillons et des copies intercalaires >>, souligne-t-elle.
À l’encroir les fraudes se déroulaient pendant les examens nationaux comme suit.
<< Ils pourraient faire la fraude par la substitution, l’usage des telephones et réseaux sociaux. Quand on prend l’exemple sur une salle de la science sociale, il y avait des élèves là-bas, qui ont créés un groupe Messenger denommé » jeunes 2019 » et ils traitaient des sujets dedans >>, dit-elle.
Il faut rappeler que, ces observateurs ont fait savoir que, ces résultats catastrophiques, sont dû à la non responsabilité des autorités de l’éducation, des encadreurs, des élèves et parents d’élèves.
Mamadou Djiwo Bah :00224664379620