La redaction de votre quotidien loupeguinee.com a interrogé le président du parti L’UNED ,Union Nationale pour l’Égalité et le Développement. Avec Aliou Diao Camara nous avons abordé beaucoup de points .
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LOUPEGUINEE : Monsieur le président, vous êtes le nouveau président président de L’UNED (UNION NATIONALE POUR L’ ÉGALITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT ) président quel regard portez vous sur la situation sociopolitique du pays ?
A.Diao Camara: Bon, les guinéens sont aujourd’hui un peu agités comme tout le monde le sait, chacun est en train d’affiter ses armes de se positionner de tore à travers pour des choses tantôt subjectives, tantôt objectives , mais en ce qui concerne L’UNED , L’UNED à une position claire, nous défendons l’égalité des Guinéens, nous défendons l’unité nationale ,nous sommes pour le développement de la Guinée ,tous ceux qui partagent cette idéologie nous sommes ensemble . Nous n’avons pas de parti pris. Nous avons notre philosophie, nous avons notre idéologie, nous avons nos objectifs et nous sommes fidèles à nos lignes politiques.
L’UNED est inactif sur les activités des autres partis politiques, et rarement représenté sur le terrain cela est dû à quoi ?
Je vois que que vous n’êtes tellement pas informés sur nous, l’UNED est le 14ème parti sur les 200 et quelques partis existants en Guinée. Nous ne sommes 14ème par hasard, nous le sommes parce que nous sommes un grand parti, nous sommes implantés dans 30 circonscriptions électorales sur les 38.
Nous sommes représentés à l’Assemblée nationale , nous avons une trentaine des conseillers communaux à travers le pays, nous participons à toutes les activités. Mais je suis d’accord avec vous, nous sommes beaucoup plus concret que bavard ,nous avons préféré de nous constitué en une force tranquille, beaucoup de nos détracteurs le savent et ils nous combattent. Pour quoi ils nous combattent ce parce qu’ils savent que nous représentons un danger pour eux, c’est que nous sommes gênant disons. Nous sommes un peu rares dans les radios, mais nous sommes une force tranquille.
La CENI a annoncé la date des élections législatives, le 28 Décembre ,qu’elle est votre point de vue ?
C’est un faux débat quand un parti politique est sûr de sa force qu’on organise demain ou après demain c’est la même chose. La CENI a dévoilé son chrono gramme, nous ,nous avons dit que nous sommes prêts, même si c’est demain, on a pas tellement de contradiction avec la CENI pour ça, ils ont dit qu’ils ont réuni tous les moyens pour organiser les élections législatives ,il suffit que ces moyens la soient mis en oeuvre. Il suffit que les gens se préparent pour participer aux élections. Nous nous sommes fin prêt.
Aujourd’hui il y a le débat d’une nouvelle Constitution qui pointe à l’horizon, qu’elle est la position de L’UNED par rapport à cette question ?
Nous avons une petite réserve, parce qu’à l’heure où je vous parle, nous n’avons pas vu un seul mot du projet de cette Constitution, il nous est un peu difficile de nous prononcer sur ce qu’on a pas vu, nous nous avons dit que ça soit une nouvelle Constitution ou un amendement, nous souhaiterions avoir le projet sous les yeux, on ne pourra se prononcer clairement que quand nous aurons la Constitution sous la main.
Quel est votre message à l’endroit de la population ?
Mon message ce d’abord d’appeler tous les citoyens guinéens à l’union, il ne faudrait pas que nous acteurs politiques nous soyons responsables de la division des guineens. Si nous le faisons, l’histoire va un jour nous condamner, nous avons trouvé les guineens mobiliser , nous avons trouvé nos parents solidaires entre eux, nous n’avons pas le droit de le diviser , c’est pour quoi, nous nous sommes pour l’unité nationale, nous sommes pour l’égalité des guinéens, parce que il n y a pas aujourd’hui de développement sans paix, et il n y a pas de paix sans justice sociale et dès qu’il y a la justice sociale les gens vont s’entendre. C’est ce que nous nous avons projeté dans la devise de notre parti. Il faut qu’on se comprenne , il faut qu’on tue l’ethnocentrisme . Hier , il y avait que le sanakouya entre les différentes ethnies, aujourd’hui les gens se regardent en chien de faillance, c’est extrêmement dangereux, il ne faudrait nous faire revenir en arrière,.donc je lance un appel pressant à tous mes camarades leaders politiques pour leur dire de sorte que la maison commune ne brûle pas.
Mohamed Cherif Diallo et Mamadou Djiwo Bah 00224664379620
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