Le lancement de l’atelier de formation des agents enquêteurs pour le ciblage des familles vulnérables a eu lieu dimanche 17 novembre 2019, dans la salle de conférence à Mamou. C’est l’initiative du gouvernement à travers l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale. Le projet est financé par la Banque Mondiale.
Cette rencontre de trois (3) jours répond aux engagements du premier ministre devant l’Assemblée nationale le 27 juin 2018.Le gouvernement avait décidé de donner une impulsion politique forte à la problématique de l’inclusion économique et sociale, en faisant du partage de la prospérité « la clé de voute de l’action économique gouvernementale».
Elaboré et validé par l’Institut National de la Statistique (INS) en commun accord avec l’ANIES et la Banque Mondiale, ce projet voudrait utiliser la méthodologie de recensement exhaustif des ménages et des individus dans un échantillon représentatif des communes de la Guinée.
Madame Sanaba Kaba, Directrice générale de l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale a indiqué que « l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale est la seule structure étatique habilitée à faire le sondage et les statistiques. Elle a pour genèse le constat fait par les autorités et les bailleurs de fonds qui nous accompagnent. »
Parlant de l’objectif général, Mme Kaba a précisé que l’objectif de l’atelier est de former les agents enquêteurs à la collecte des données sur le terrain au cours laquelle, les enquêteurs auront la possibilité de poser des questions de compréhension, de définitions de certains concepts spécifiques à l’enquête et en général liés au domaine de la santé.
Selon Aly Koman, ingénieur statisticien démographe, chef du département de la Cartographie à l’INS:« l’objectif de la formation est d’outiller les agents des techniques de collecte de données , de méthodes d’administration des questionnaires et d’enrôlement des ménages qui sont en situation de vulnérabilité afin de les venir en aide dans un futur proche.
Neuf (9) préfectures sont concernées pour cette première phase pilote qui sont Tougué, Gaoual, Dabola, Kindia, Forécariah, Kouroussa, Kérouané, Beyla et Mamou.
Les 115 jeunes venus des préfectures de Tougué et Mamou ont commencé la formation de trois (3) jours ,à l’issue de laquelle ,96 seront retenus pour aller dans les préfectures ,dans les communes, districts voir dans les hameaux et cela pour une durée d’un (1) mois», a -t-il conclu.
AGP