L’Élysée a annoncé, ce mardi matin, que treize soldats français avaient été tués, lundi soir, lors du crash de deux hélicoptères dans la zone des trois frontières dans le nord du pays.
Lundi soir alors que la force Barkhane lançait une opération d’opportunité contre des groupes terroristes armés dans la région du Liptako, deux hélicoptères se sont percutés, il s’agit d’un cougar transport de troupes et d’un hélicoptère d’attaque Tigre. Il n’y a pas de rescapés. « Six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel », a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Des hommes venus de plusieurs unités actuellement déployées au Mali, à bord de l’appareil de transport de troupes, il y avait des commandos parachutistes, des hommes du 2e Régiment étranger de génie. L’hélicoptère Tigre, lui, appartenait au 5e Régiment d’hélicoptère de combat basé à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques.
Des soldats « morts pour la France »
Le Liptako Gourma région qui s’étend sur la zone des trois frontières Burkina/ Niger/Mali concentre l’essentiel des activités menées ces derniers mois par la force Barkhane. La France paie aujourd’hui un très lourd tribut dans sa lutte contre le terrorisme au Sahel. Depuis 2013, date de l’opération Serval, plus de 40 militaires français ont trouvé la mort dans la région.
Le président français Emmanuel Macron a salué le « courage » des soldats « morts pour la France ».
Rfi