Le président de Commission électorale nationale indépendante CENI Me Salif Kebe s’est prononcé ce lundi 16 décembre 2019 sur ce qui est arrivé au Sénégal et l’Angola en ce qui concerne la révision générale des liste électorales pour les législatives de février 2020.
Pour Me Kebe le processus qui a été expliqué aux populations guinéennes vivant au Sénégal n’a pas été le meilleur.
<< Ce qui a été expliqué à nos compatriotes du Sénégal est différent de ce qui a été décidé au niveau de la CENI . C’est là qu’il y a eu un certain nombre de problèmes d’où les violences. Nous avons dépêché une délégation de la Ceni pour s’enquérir des réalités et le constat était que les choses se sont passées de manière très violente. Même le bureau de l’ambassadrice a été saccagé. Donc, nous avons décidé de suspendre toute activité de révision exceptionnellement des listes électorales au Sénégal jusqu’à ce que les choses rentrent dans l’ordre>>, explique-t-il.
Selon Me Kebe , pour le cas de l’Angola, ce sont les autorités angolaises elle-même qui ont interdit tout regroupement politique Guinéen.
<< Donc, nous avons essayé de mener des négociations avec les autorités angolaises pour que nous puissions enregistrer nos compatriotes, mais aucune résolution n’a été obtenue pour le moment. C’est désolant. Ce n’est pas souhaitable. Nous sommes très touchés de voir ces deux pays occultés des opérations de révision du fichier électoral>>, déplore le président de la CENI .
Même si ces guinéens de l’étranger font 182 milles électeurs étaient mis à l’écart on pourrait toujours organiser l’élection parce qu’ils font à peu près un pour cent de l’électorat guinéen , précise Me Salif Kebe.
Pour le cas des mineurs signalé lors de l’ enrôlement des électeurs le président de la CENI dira: << nous avons un logiciel très éfficace pour détecter les mineurs. Nous ne nions pas que de mineurs se sont faits enrôler, mais croyez-moi, que toutes les dispositions sont mises en place pour les détecter automatiquement et les rayer du fichier>>, rassure-t-il.
S’agissant du prolongement de la révision exceptionnelle qui prendra fin ce 16 décembre à 0 heure.
<< Si toutefois, il y a lieu de prolonger la date, on en discutera au niveau de la Ceni et s’il y a nécessité de le faire, nous ferons>>, a laissé entendre Me Salif Kebe.
Mamadou Djiwo Bah 00224664379620