Après son exclusion au sein du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Mohamed Bangoura connu sous le surnom ‘’Romeo’’, ancien chargé de communication de ladite structure syndicale s’explique sur la décision de son exclusion rendue publique ce mercredi 8 janvier 2020. Dans l’interview qu’il nous a accordé, il profite de l’occasion de pour demander à Aboubacar Soumah de rendre sa démission à la tête du SLECG d’ici la semaine prochaine. Faute de quoi, il promet de faire de grosses révélations. Lisez plutôt !
Loupeguinée : Comment vous avez appris votre exclusion au sein du slecg ?
Mohamed Bangoura : C’est une simple moquerie parce qu’aujourd’hui ce groupuscule qui entoure Aboubacar Soumah n’a aucune maitrise sur le statut et règlement du slecg. L’article 36 du chapitre 5 concernant les sanctions stipule ceci : les manquements aux décisions du congrès aux statuts et règlements intérieur seront sanctionnés par le bureau exécutif national. Par l’avertissement verbale ou écrit, le blâme et la mise en pied. Concernant l’exclusion en cas des fautes graves portant atteinte à la doctrine, aux privilèges, aux principes et à l’orientation du SLECG, cette dernière sanction est prononcée par le bureau exécutif après avis du congrès et du conseil syndical national par la majorité du 2/3. Donc cette décision d’exclusion n’obéit aucun critère du statut et règlement intérieure du slecg.
On vous reproche de quoi monsieur Bangoura ?
De dire que la grève est inopportune, puis que la grève finit toujours au tour de la table, il serait mieux d’aller négocier trouver un compromis en vue de sauver l’année scolaire 2019-2020. Est-ce c’est une atteinte portant à la doctrine, aux principes et aux orientations du slecg ? C’est ça ma question. Si le dire est une haute trahison alors je m’inscris en faut et je demande à ces camarades qui ont rédigé cette lettre d’exclusion de retourner sur les tables d’une école. Pour le moment cette grève n’a pas sa raison, car nous sommes dans une période qui met ici en péril la quiétude sociale.
Après la publication de la lettre indiquant votre exclusion au sein du slecg vous avez fait des graves révélations sur Aboubacar Soumah. Pourquoi c’est maintenant ?
La première fois fois au cours d’une assemblée s’est permis de dire que je sillonne les départements ministériels de quémander de l’argent à ces ministres en son nom juste pour ternir mon image parce que tout simplement j’ai refusé de lui suivre dans sa nouvelle démarche en lui disant que nulle n’est maitre de ma conscience. Si nous devons répondre à une autorité, la voudrait que nous nous adressions à notre ministre sectoriel et non au premier ministre ni au président de la République qui sont protégés par la constitution c’est le conseil que camarade Aboubacar Soumah me donnait à chaque moment. Mais il est allé à l’extrême lorsque je lui ai entendu dire que Oumar Tounkara, Aboubacar Sylla et moi-même Mohamed Bangoura Avons reçu de l’argent à hauteur de deux cent millions 200.000.000 FG de la part du président et cette information lui venait de la présidence cela m’a fait rire parce qu’il n’avait aucune preuve contre nous. J’ai compris qu’il a décidé de me nuire je suis très jeune, j’ai encore 38 ans de carrière devant moi.
Je connais Aboubacar Soumah, il ne peut pas me nuire. C’est pourquoi je lui ai demandé qu’il explique aux enseignants comment est ce que pendant les 105 jours de grève où on a vu nos salaires gelés, il se permis de construire une villa de haute standing équipée de galerie Mari fala et envoyé son garçon qui a fait trois ans assis à la maison payé une université pour ses études à Tunis ? Ce n’est pas parce qu’il a sorti un papier toilette m’excluant du slecg je dis tout ça sur lui aujourd’hui, c’est parce qu’il a décidé de me sacrifier, de ternir mon image, de souillé le nom de ma famille.
Vous avez un conseil pour Aboubacar Soumah ?
Ce que je vais dire à Aboubacar Soumah, d’ici la semaine prochaine qu’il démissionne du slecg faute de quoi il en tirera toutes les conséquences.
Saidou Diallo 00224664379620