2 milliards 9 00 millions GNF auraient été deboursés pour étouffer la Grève du SLECG
Apparemment la grève générale et illimitée par la présidence de ‘a République à en croire ces révélations faites ce samedi 25 janvier 2020, par le secrétaire général du SLECG.
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Le 8 janvier , à la veille de l’entrée en vigueur de la grève des enseignants, un haut cadre de la présidence s’est rendu au quartier Bonfi pour rencontrer le nommé Yansané, un membre du bureau exécutif national du SLECG, dans le but de le corrompre avec 9 (neuf) autres de ses camarades .
Ce cadre dont nous souhaintons taire le nom aurait donc proposé une somme de 300 millions francs guinéens plus une voiture à chacun de ses neuf 9 enseignants syndicalistes actifs au sein du SLECG.
Pour convaincre ces syndicalistes , ce délégué de Sékoureyah a contacté une personne haut placée à la présidence, afin que ce dernier confirme que la proposition venait effectivement de là-bas, et que d’ailleurs, les véhicules qui leur sont promis, s’y trouveraient.
L’objectif était d’étouffer le mot d’ordre de grève, en sensibilisant les autres enseigants pour qu’ils acceptent les 450 mille francs guinéens comme augmentation de salaire, tel que le gouvernement leur a proposé.
C’est aussi une façon d’isoler Aboubacar Soumah avec sa fameuse revendication de huit millions comme salaire de base par enseignant.
Mais ces syndicalistes ont refusé le deal. Ils se sont retrouvés d’abord pendant cette nuit pour contacter Aboubacar Soumah pour lui en informer. Lui aussi a contacté leur avocat Me Salif Beavogui pour savoir ce qu’il fallait faire, ce dernier leur a recommandé de porter plainte contre la personne pour “tentative de corruption”, a expliqué le secrétaire général du SLECG devant les enseignants.
“Ils ont rédigé la plainte cete nuit avec l’enregistrement de leur conversation comme preuve. Mais dès qu’ils ont interpellé les gendarmes pour arrêter le monsieur, ils disent non, non, on se mêle pas, c’est de la politique”. “Par ce que l’intéressé est couvert par la présidence ” affirme Soumah.
C’est après l’échec de cette proposition que l’arrestation des onze (11) responsables du SLECG a été programmée et exécutée entre le 11 et 13 janvier 2020.
Ainsi donc, le premier secrétaire général Abdoulaye Porthos et le chargé de Communication Amara Mansa Doumbouya, tous membres influents du SLECG ont été arrêtés et emprisonnés.
Mais rappellons que ces 12 enseingnants syndicalistes ont été relaxés le jeudi par le tribunal de Mafanco pour délit non constitué.
Abdoulaye Camara 00224664379620