Suite à la signature d’un protocole entre une fraction syndicale et le gouvernement, le syndicat libre des enseignants et chercheurs a affiché une colère noire contre ceux là.
En assemblée générale extraordinaire ce 30 janvier 2020 à Conakry , le secrétaire du SLECG Aboubacar Soumah a dit le pourquoi de cette signature de cet accord.
Prime à bord , Il a rappelé aux enseignants qu’il avait signé avec le gouvernement un accord qui interdisait tous les autres syndicats de se mêler des négociations .
Le SLECG dit-il attendait une correspondance pour la reprise des négociations qui devraient exclusivement porter sur les huit millions et l’engagement des enseignants contractuels à la fonction publique sans condition.
“ nous avons été surpris par le fait que le gouvernement appel ce syndicat pour négocier avec lui. Et surtout, ce qui nous a encore plus choqué, ce que, des éléments que nous avions exclu de la salle du 28 septembre et devant le gouvernement.” a déploré Aboubacar Soumah.
Pour lui, cette attitude relève d’une irresponsabilité notoire de la part du gouvernement de négocier avec des éléments qui ne sont pas signataires du protocole d’accord de 10 janvier 2019.
« c’est une trahision, une irresponsabilité du gouvernement. » denonce-t-il .
Pour se rassurer de leur engagement à poursuivre la grève, un micro baladeur a circulé pour recueillir les avis des représentants du SLECG dans les cinq communes de Conakry, celui de Coyah et Dubréka.
Ils ont tous réaffirmé leur attachement aux décisions d’Aboubacar Soumah. C’est ainsi déclare-t-il, “la grève continue jusqu’au bout ”.
Abdoulaye Camara 00224664379620