Le tribunal de travail a siégé, ce vendredi 14 février 2020 au TPI de Mafanco objectif, rendre son verdict dans le dossier qui oppose les journalistes licenciés du groupe de presse Evasion Guinée et son PDG .
Sur le fond, le juge a déclaré mal fondée la plainte. Selon lui, ces 16 journalistes ne sont pas liés par un contrat avec le groupe Evasion, ils travaillent en tant que journalistes indépendants.
L’avocat de la partie civile qualifie cela d’injustice et qu’il fera appel de la décision .
« Certains d’entre eux ont travaillé pendant cinq ans pour Évasion Guinée, d’autres huit ans et ils ont été licenciés. Comment peut-on licencier quelqu’un qui n’est pas employé ? C’est dû jamais vu. Donc, nous relevons appel sur le champ contre cette décision que nous trouvons injuste » déplore-t-il.
Pour lui, ces journalistes ont œuvré pendant des longues années, ils ont été jetés comme des malpropres.
« Nous estimons que le droit n’a été rendu nous irons jusqu’à la cour suprême s’il le faut pour défendre ces pauvres journalistes qui constitue le quatrième pouvoir comme ont le dit mais qui aujourd’hui constitue une corporation à travail précaire… », indique Me Thierno Souleymane Barry .
Selon Me Thierno Souleimane « C’est pas des journalistes indépendants, ils avaient un salaire. Le contrat de travail n’est pas qu’écrit. Et le dernier acte vous allez vous-même voir c’est écrit là-bas licenciement pour cause économique dit-il .
« Peut on licencier quelqu’un qui n’est pas employé », s’interroge l’avocat.
« nous sommes déterminés nous allons jusqu’au bout pour la défense de ces jeunes comme ont là fait pour d’autres en pareil circonstance » dira Me Thierno Souleymane Barry.
Il faut signaler que ni le PDG du groupe en question encore moins son avocat n’était présents au tribunal, ce vendredi .
Saïdou Diallo 00224664379620