À Kankan, chaque année des milliers d’étudiants sont orientés à l’Université Jurus Nyerere.
La plupart d’entre eux traverse un calcaire pour gagner le quotidien. Plusieurs étudiants s’en donnent à la conduite des motos-taxis, la gestion des kiosques, des night-clubs…
Mamadou Bhoye BARRY étudiant fait moto taxi Après les cours « Nous vivons dans une situation très difficile , nous sommes pas en bonne posture de répondre à nos aspirations, pour acheter des brochures c’est pas facile » dit-il.
Quant à l’étudiant Maurice KOULEMOU originaire il gère une boîte de night club après les heures de cours « vraiment nous souffrons énormément ici, parce que nous venons des différentes régions. Je viens de N’zerekoré et lorsque je suis venu, ici, j’ai pas des parents après université, il faut qu’on fasse quelque chose pour joindre les deux bouts .
En gardant l’anonymat ces deux étudiants évoquent quelques difficultés qu’ils rencontrent dans la commune urbaine de Kankan avant de lancer un appel à l’endroit des autorités universitaires « Dans notre l’Université ici , on mange difficilement on ne peut même pas expliquer les problèmes tels qu’ils sont nourritures, de brochures, de logements même l’achat des brochures c’est pourquoi on profite deux fois pour aller pratiquer certaines activités afin de couvrir le quotidiens », explique-t-ils .
Tout comme ceux de la ville de Kankan, les étudiants des autres localités souffrent des mêmes difficultés.
CONTÉ Mohamed pour loupeguinee.com 00224664379620