Lors d’une conférence de presse qu’il a animé ce mardi, le Front National pour la Défense de la Constitution FNDC a mis en garde tous directeurs des grands hôpitaux du pays contre le refus de la non prise en charge des victimes lors des manifestations.
Sékou Koundouno l’un des responsables du FNDC a dans sa communication, juré de traduire devant les juridictions internationales toute personne qui refuserait de prendre en charge les cas de blessés ou morts pendant les manifs du FNDC. Toutefois, il prévient la directrice de l’hôpital Donka et celui de l’hôpital Ignace Deen.
« Si nous sommes ici, c’est pour la mise en garde systématique de Dr Mohamed Awada et Mr Fatou Sikké Camara qui veulent se soumettre aux ordres du prince qu’ils ne reçoivent plus jamais un cas de morts ou de blessé. Si ces deux personnalités estiment qu’ils doivent être aux ordres du prince en violant leurs serments, qu’ils ne reçoivent plus les victimes des manifestations du FNDC », dit Sékou Koundouno.
De poursuivre son intervention, « Dr Mohamed Awada et Madame Fatou Sikké Camara s’ils sont réellement au solde de Mr Alpha Condé, que les futures blessés et morts du FNDC, ne seront pas reçus dans ses hôpitaux, ils verront le FNDC de mille voies. Nous les demanderons que si ces hôpitaux-là est une propriété privée du gouvernement actuel », prévient-il.
Selon lui, dans les jours qui suivent tout cas de blessés ou de morts non reçu, le FNDC les traduira devant les juridictions internationales Parnce que dit -il « on ne peut pas se permettre dans ce pays que des cadres qui n’ont aucun respect pour leurs serments, puissent violer la déontologie médicale ».
Le FNDC en appel tous les citoyens et les familles qui auront des blessés dans les prochaines manifestations, de conduire les victimes dans les hôpitaux.
« à tous les citoyens et familles qui auront des morts ou des blessés on ne le souhaite pas, qu’ils les conduisent dans les hôpitaux publics et dans les cliniques ils seront reçus. Quiconque refuserait une victime, je vous assure que le FNDC fera regretter l’intéressé pour le reste de sa vie. Soit on ferme la clinique ou l’hôpital public, que le peuple de Guinée soit rassuré soit certifier que les hôpitaux recevront les victimes lors des manifestations ».
Djiwo Bah 00224664379620