Dr. Oumar Diallo, consultant international en gestion et appui à la recherche spécialiste en Gouvernance et politique publique, a essayé de signaler le problème réel de gouvernance à travers le continent mais aussi les tares de l’union africaine.
En conférence de presse , ce consultant indique qu’en Afrique précisément en Guinée, le chef exécutif a le législatif et le judiciaire . Il se sert de cet exemple pour illustrer ses propos.
A la cour suprême, il y’a le premier président et les deux autres présidents, les dix conseillers , le procureur général, le premier avocat et les deux avocats généraux.
« Ce sont les piliers de la cour. Normalement, tous ceux-ci ne doivent pas être nommés mais élus », précise Dr. Oumar Diallo .
Pour lui, les présidents des tribunaux de première instance et leurs juges ne doivent pas être nommés mais élus .
« Là, il y aura la séparation. La justice aura son indépendance . Dans les autres pays, on le fait », explique-t-il .
Selon lui, dès qu’on nomme ceux-ci, ils ne seront jamais indépendants .
S’exprimant sur la faiblesse de l’union africaine Dr. Oumar Diallo estime que le problème de l’union Africaine est que ce sont les chefs d’États africains qui tournent entre eux pour être président.
« Comme c’est l’union africaine, le président doit être élu par les africains », insiste-t-il .
Mais, ce n’est pas le cas, ce sont les présidents africains qui se désignent entre eux . Ce qui veut dire que l’union africaine est devenue l’union des présidents africains ajoute-t-il .
Pour que l’union africaine devient vraiment efficace propose le consultant, il y’a des organes au sein de l’organisation qui ne doivent pas être nommés par des présidents africains.
Saïdou Diallo 00224664379620