La vie et l’œuvre de ce soldat de la plume guinéenne, devenu un exemple pour bien des journalistes de notre pays, mérite un arrêt sur image, car jamais, au sein de la presse une perte n’a paru aussi énorme qu’inattendue en ces temps de relance pour toute la nation guinéenne.
La présente et douloureuse fin de vie pour celui que j’ai souvent appelé « Conseiller » – le soldat silencieux et courageux , sont d’une teneur inexplicable.
Le désormais feu Aboubacar Sidik Sampil a été un conseiller proche, qui a apporté une grande dose d’excellence à mon journal « L’ÉCLAIR. De 2007 à 2014, notre régrété Sidick Sampil a imprimé une marque spéciale à ma rédaction . Il a été un garent , un cerveau, un ami et à jamais, il va manquer aux siens et à la Guinée. Mais son souvenir le plus dynamique qui soit restera sa fervente volonté de souder les Nalou de toute la terre entre eux, dans cette phase de mondialisation et de globalisation où les petites communautés linguistiques risquent de disparaître si rien n’est fait pour contrer l’enlisement total prévu à très court terme.
Paix à l’âme de l’illustre disparu. AMEN !
Siba Beavogui