La campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus lancée par l’Association guinéenne pour la lutte contre le Cancer AGUICAN a débuté ce jeudi 19 mars à Conakry. Cette campagne est destinée uniquement aux femmes journalistes Guinéennes .
En Guinée, le nombre de nouveau cas du cancer du sein et du col de l’utérus fait un peu près de 2500 cas par an et près de 2000 décès. Pour le col de l’utérus, 1850 cas avec 1500 cas de décès sont enregistrés et le cancer du sein, 700 cas dont 500 décès. C’est pourquoi, AGUICAN invite les femmes journalistes à se faire dépister .
Pour la Présidente de l’AGUICAN l’idée de cette initiative est venue lors de la journée mondiale de la lutte contre le cancer.
<< lors de la dernière journée mondiale de la lutte contre le cancer, nous avons décidé d’offrir cette opportunité aux femmes journalistes de venir se faire consulté de façon gratuite.
Vu que nous avons remarqué pendant cette période vous aviez plus le temps de prendre les images que de vous faire consulter>>, justifie Dr Ndiaye Marie Angéline.
Selon elle, l’objectif visé est d’informer la population que cette maladie existe, mais elle n’est pas une fatalité lorsqu’elle est dépistée à un stade précoce.
De son côté, le chef de service de la cancérologie à l’hôpital Donka a fait savoir que le cancer du col de l’utérus et du sein sont caractérisés par plusieurs facteurs qui sont des maladies multifactorielles.
<< pour le col de l’utérus, c’est l’infection par le virus de pavillon humain qui est le principale facteur de risque mais lui seul ne suffit pas. Il y a des cofacteurs comme le tabac, la sous-alimentation et la baisse de l’humidité au niveau de l’organisme de la femme>>, a expliqué Pr Bangaly Traoré.
Pour Le cancer du sein, le facteur métrisable est la sous-alimentation.
<< c’est à dire une alimentation pauvre en fruit et légume riche en Grèce et en viande entrainant les excès de poids. Il y a la consommation du tabac mais aussi le manque d’activité physique régulière>>, ajoute-t-il.
Pour cette journaliste, il est très important de se connaitre soit même.
« ce qui me motive de venir me faire dépistée, c’est en fin comprendre mon état de santé.
En tant qu’être humain, il faut connaitre son bilan sanitaire », dit-elle.
Pour elle, si vous voyez aujourd’hui plusieurs femmes souffrent de cette maladie et ont des problèmes à se faire soigner c’est le manque de moyens. « Moi je pense que c’est une opportunité pour mes consœurs de venir se faire consulter », ajoute Djiwo Bah
Il faut. signaler que cette campagne prendra fin vendredi 20 mars 2020.