Notre confrère dit être surpris de cette plainte mais serein.
Voici son expression sur le dossier
Lisez !
Je dois répondre à une convocation de la DPJ demain mercredi suite à une plainte de Dr Sakoba. C’est en rapport avec une émission que j’ai animée samedi surpassé dont un des sujets portait sur l’officialisation des cas de covid-19 en Guinée.
Je reconnais qu’un journaliste invité a porté des accusations contre Dr Sakoba en ce qui concerne sa gestion dans le cadre des mesures/moyens de prévention contre le coronavirus en Guinée, contrairement à beaucoup de pays du continent. Mais à maintes reprises, j’ai tenté de recadrer l’invité en vain. Puisqu’il a ses sources d’information et est maître de ses propos, je ne pouvais rien faire parce que je ne suis pas chargé de communication de l’ANSS.
Contacté par un responsable de la cellule de com de l’agence concernant ce débat, j’ai expliqué l’effort fourni afin de recadrer mon confrère avant de lui proposer un droit de réponse le samedi passé. Rien.
A ma grande surprise, c’est une convocation qui est tombée à Nostalgie le vendredi.
Jusque-là j’en n’avais pas parlé pour éviter de « braquer » des journalistes contre Dr Sakoba et l’ANSS vu le contexte sanitaire qui prévaut.
Mais je me rends compte finalement que Dr Sakoba et l’ANSS sont plus préoccupés par ce que disent des journalistes que la situation sanitaire qui prévaut dans le pays.
Selon des informations de sources concordantes, une main « noire » serait derrière cette manipulation pour juste me créer d’autres ennuis judiciaires. Sauf que je ne me reproche de rien. L’émission est enregistrée et j’ai des copies.
Je précise que je n’ai jamais prononcé le nom de Dr Sakoba. C’est pourquoi j’ai décidé de faire face à ce nouveau dossier judiciaire. Et pour rien au monde, personne ne pourra éteindre en moi le flambeau du combat pour la démocratie et la justice pour mon pays.