Notre reporter l’a constaté le week-end dernier au niveau de la plateforme de Petit Bateau situé dans le quartier de Coronthin, commune de Kaloum vers la corniche nord. Là, avec la gratuité du transport du train Conakry-Express instaurée par les autorités de la place pour soutenir la population pendant la pandémie coronavirus, ce sont des centaines de passagers qui se ruent vers ledit train pour être drainée vers la haute banlieue de capitale.
Mais le seul gros hic est que ces deux moyens de transports publics n’en demeure pas moins un terreau fertile de propagation de la pandémie covid-19 en Guinée.
Au petit bateau, pour parler du train, le klaxon de cet engin roulant avant même qu’il soit au quai amène aux passagers à arrêter sur leurs talons afin de pouvoir s’embarquer. L’on se bouscule, se marcher dessus, le plus fort parvient toujours à regagner l’intérieur. Certaines personnes de troisième âge tentent également de faire de même mais la vieillesse faisant défaut, ne parviennent pas. Au cœur de ladite bagarre : c’est comment avoir une place à l’intérieur pour s’assoir. Beaucoup comprenne l’impatience des personnes âges face aux jeunes gens, vu que ces derniers refusent carrément de leurs céder le fauteuil, au grand dam des us et mœurs que nos aïeux nous ont légués : Toujours accorder du respect aux personnes âgées.
Il convient de rappeler que déjà à partir de la commune de Kaloum, le train est bondé de monde, certains esprits malins s’embarquent au niveau de Madina pour aller jusqu’au Petit Bateau et remonté pour éviter toute bousculade. Quasiment plein, au niveau de la plateforme de Donka dans la commune de Dixinn, plus de places, les passagers qui s’y trouvent sont laissés. Même chose à Dixinn où la demande est très forte à cause du monde du grand marché de Madina.
Quant au transport de Soguitrans, là, c’est au niveau des différentes stations des bus que les passagers risquent de contracter le virus, notamment au niveau du grand carrefour du port autonome de Conakry. Là, c’est une longue file indienne qui permet aux responsables de ladite société de transport de pouvoir canaliser les passagers. Sans aucune mesure de distanciation, ces derniers se supposent pour regagner le bus.
Comme on le voit les gouvernants et les gouvernés ont du mal à faire respecter les mesures barrières pour se prémunir de la pandémie de covid-19. Pourtant aux dires de certains, un bon nombre de citoyens porteur du virus se frottent avec les citoyens à travers la ville. Vivement donc que la responsabilité individuelle et de l’Etat soit de mise à temps et à contre temps.
Richard TAMONE pour Loupeguinee.com 00664379620