Les citoyens se demandent souvent où est la justice dans ce pays d’un président professeur de droit ?
Cette fois-ci, la justice elle-même répond aux citoyens .
Lisez!
Pour vous répondre monsieur le journaliste, moi justice, je suis là mais pour une catégorie de personnes qui monopolise la situation. Moi justice, je suis très peinée de me voir confisquée par un groupe d’individu qui se réclame dirigeant de ce pays au détriment des pauvres citoyens. Moi justice, ça me dérange énormément quand je vois les citoyens me réclamer de façon quotidienne.
Et qu’on fasse semblant comme si je suis à l’apanage de ce groupe de personnes qui se disent hauts dignitaires ou dirigeants.
Moi justice, ça me fait mal quand on tue, on frappe les citoyens, on pille et brule leurs biens et que ceux-ci me réclament par la complicité de certaines mauvaises personnes. On m’attache dans leurs tiroirs pour faire croire aux uns et autres que je ne fonctionne que pour cette entité des individus qui prennent tous le pays en otage. Moi justice, je me bats à chaque instant pour me libérer et aller me rendre devant ces pauvres dames qui pleurent depuis en me réclamant pour leurs enfants, leurs maris assassinés banalement par des individus autorisés à tuer parce qu’on leurs dit que la justice c’est eux pas moi.
Moi justice, je me bats tous les jours pour aller libérer les citoyens détenus parce que tout simplement ils ont exprimé leur mécontentement face à un régime, à un gouvernement qui piétine et bafoue leurs intérêts. Je me bats à tout moment, pour soulager ces pères de familles qui ont vu leurs femmes, leurs filles violées, brutalisées transformées en bouclier humain sans pouvoir rien faire en se voyant très faible face à l’oppresseurs. Ça me dérange trop quand je vois les soi-disant garants de la justice arrêter les jeunes lanceurs de pierres et protéger ceux qui tirent à balle réelle sur ces jeunes.
Moi justice, ça me fait très très mal quand ces individus-là, se servent de mon nom pour condamner, torturer, enfermer, dépersonnaliser les citoyens parce qu’ils ont dénoncé mon absence dans la cité, réclamé une vie meilleure en indexant ces soi-disant hauts dignitaires ou commis de l’Etat.
En effet, cher journaliste voici en quelque sorte comment je fonctionne dans le pays dirigé par un président professeur de droit.
Cependant, citoyens privés de mon existence, moi justice, je vous dis de vous calmer et attendre pour pas longtemps. Je viens vous rendre heureux. Tous les auteurs de ces exactions, de ces crimes et autres atteintes à votre dignité seront mis devant vous et vous déciderez ce jour de leur sort car la justice c’est moi pas un président de la République, ni un ministre, encore moins un commissaire de police ou de gendarmerie.
Saidou Diallo 00224664379620