A l’instar des autres pays du monde, la Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) a célébré les vingt-deux (22) ans de la création de la cour pénale internationale (CPI) le 17 juillet 1998 à Rome, une journée dédiée à la justice pénale internationale.
A cette occasion, les membres de la CGCPI, se sont basés sur l’objectif de la CPI qui est de mettre fin à l’impunité concernant les crimes de génocide, crimes de guerre et du crime d’agression pour dénoncer et condamner les crimes et les agressions faites contre le front national pour la défense de Constitution (FNDC) depuis mi-octobre 2019 qui ont occasionné la mort de plusieurs civils guinéens.
Face à la presse ce vendredi 17 juillet 2020, la Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale a dénoncé qu’Alpha Condé et son entourage ont opté pour un passage en force en adoptant illégalement et frauduleusement une nouvelle constitution qui a ouvert les portes d’une présidence à vie.
« Le pouvoir en place a utilisé la violence comme moyen de musèlement et d’étouffement de toutes formes d’opposition. C’est ce qui explique les tueries de près d’une quarantaine de guinéens à Conakry et à l’intérieur du pays, notamment dans la région de N’Nzérékoré », a expliqué Oumou Salamata Bah secrétaire générale de la CGCPI .
Et de poursuivre, « le 22 mars dernier en plein pandémie de covid 19, le président Alpha Condé a fait organiser un referendum et des élections législatives les plus controversées de l’histoire de sociopolitique de la Guinée. Un double scrutin marqué par des dizaines de morts et plusieurs blessés ainsi que d’arrestations, de détentions arbitraires, de destruction d’édifices publics et privés », a-t-elle ajouté.
Toujours en dénonçant et condamnant les exagérations enregistrées pendant et après ce double scrutin , Oumou Salamata Bah en fonce les clous « A Labé, dans la nuit du 22 au 23 mars, des fidèles musulmans ont été empêchés d’accomplir leur devoir religieux. Des policiers sont venus les gazer en pleine prière. Puis ils ont mis le aux motos stationnées devant la mosquée. A Coyah , en plein mois de ramadan , des agents des forces de l’ordre postés au barrage de friguiadi ont ouvert le feu sur une population civile qui manifestait. Bilan, 7 morts et des dizaines de blessés dont une femme enceinte », déplore la secrétaire de la coalition guinéenne de la cour pénale internationale.
Pour terminer, la coalition guinéenne de la cour pénale internationale exige la libération sans conditions des personnes illégalement arrêtées et détenues parce qu’elles défendent la Constitution du 07 mai 2010 . Elle rappelle que la solution aux problèmes guinéens réside dans le strict respect des lois de la Republique et non dans des dialogues dilatoires.
Saidou Diallo 00224664379620 onetopic84@gmail.com