Elhadj Mamadou Sylla dans son rôle de trouble-fêtes et d’anarchiste politique. Son objectif inavoué, mettre Alpha sur orbite et fragiliser l’opposition en général et Mr Dalein en particulier.
Allez demander au chef de filon du pouvoir, Elhadj Mamadou Sylla qu’est-ce qui a changé dans la gouvernance d’Alpha Condé depuis les dernières législatives pour participer à celle-ci et boycotter les présidentielle prévue en octobre 2020.
À l’époque, ces 200 jeunes n’étaient-ils pas déjà morts ?
À l’époque ne s’agissait-il pas d’un fichier électoral plus manipulé que l’actuel ?
À l’époque, la milice d’Alpha Condé n’avait-elle pas violé le domicile du patriarche du Fouta en le brutalisant à l’image de ce qui s’est passé récemment au domicile de Elhadj Sékhouna, le patriarche de la Basse-Côte ?
Elhadj Mamadou Sylla après le business dans le domaine du négoce, s’est opportunément reconverti dans le florissant businessman politique avec le résultat que nous connaissons.
Après avoir cautionné le coup d’état constitutionnel en participant au double scrutin de farce du 22 mars dernier, le voilà toujours avec ses quatre sièges à l’assemblée générale du RPG qui le consacre chef de filon du pouvoir, il peine toujours à endosser son nouveau rôle de leader de l’opposition guinéenne.
Depuis sa désignation à ce poste en remplacement de Mr Dalein, il semble souffrir d’un complexe qui ne dit pas son nom.
Il est depuis, à l’image d’un commandement sans troupe.
Après l’annonce de la date fixée pour l’organisation de la farce électorale du 18 octobre prochain, il a été l’un des touts premiers ‘’opposant’’ à annoncer son intention de prendre part à cette élection.
Mais, c’était sans compter avec le revirement spectaculaire de l’UFDG et de son leader, Mr Dalein Diallo qui vient d’officialiser sa participation à cette même élection.
Depuis cette annonce qui semble bouleverser l’agenda de Mr Alpha Condé, des manœuvres machiavéliques ont commencé pour brouiller les pistes, redistribuer les cartes.
La décision de Mamadou Sylla de boycotter l’élection présidentielle du 18 octobre prochaine prise à la dernière minute fait partie de ces manœuvres.
Il s’agit à tout prix, d’éviter de faire perdre des voix au candidat Alpha Condé en Basse-Guinée d’une part, et d’autres part, faire en sorte que Cellou soit davantage considéré par l’opinion publique comme un traitre pour l’isoler.
Je reste persuadé que si Cellou n’avait pas changé d’avis pour finalement décider de prendre part à cette élection, Mr Mamadou Sylla aurait absolument, maintenu sa candidature à l’élection du 18 octobre prochain.
L’évolution de la situation dans les prochains jours, semaines et mois, nous édifiera sur la portée et l’envergure des manœuvres en cours par Mr Alpha Condé et de son clan.
Sow Boubacar, CH.