Après la sortie du collectif des avocats de L’UFDG et de l’ANAD jeudi devant les hommes de médias pour dénoncer les conditions de détention de leurs clients, c’est le tour de l’organisation Guinéenne de Défense des droits de l’Homme et Citoyen (OGDH). Ce vendredi 20 novembre 2020 l’organisation a dénoncé ce qu’elle appelle ‘’ le harcèlement judiciaire continue contre les opposants’’.
Cette organisation des droits de l’homme a déploré la lenteur judiciaire qui caractérise le traitement des dossiers relatifs aux tueries et violations graves des droits humains enregistrées lors des manifestations en Guinée.
« L’OGDH fustige les vagues d’arrestations et détentions d’opposants au troisième mandat pour divers motifs, parfois en violation des règles de procédures pénales les plus élémentaires.
C’est contraire aux respects des principes démocratiques et à la charte Africaine pour la démocratie et les élections », indique Souleymane Bah secrétaire général de l’OGDH.
D’ailleurs, l’OGDH exige une enquête sérieuse dans les meilleurs délais concernant les morts et les détenus tout en interpelant la communauté internationale.
« Nous interpellons l’État Guinéen à garantir les droits et libertés fondamentales conformément à ses obligations internationales. Nous appelons une implication de la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, des États Unis d’Amérique et des Nations Unis dans la crise politique actuelle afin d’éviter que le pays ne retombe dans un autre climat de violence susceptible d’engendrer d’autres violations graves des droits de l’homme » a appelé le secrétaire général de OGDH.
Ousmane Baldé 00224664379620 onetopic84@gmail.com