Joe Biden et Kamala Harris sont investis ce mercredi à la présidence et la vice-présidence des États-Unis. Une cérémonie d’investiture qui se déroulera dans des conditions exceptionnelles, du fait de la pandémie et des craintes de manifestations de violences de la part des plus virulents partisans du président sortant.
C’est dans une capitale déserte que le 46e président des États-Unis va prêter serment. Les rues du centre de Washington sont barricadées, hérissées de blocs de béton et de barrières métalliques. L’immense pelouse sur laquelle se pressent habituellement les Américains pour saluer leur nouveau chef d’État est interdite au public : des milliers de petits drapeaux y ont été plantés pour figurer la présence du peuple américain.
Partout le long des bâtiments fédéraux, des soldats de la garde nationale patrouillent. Vingt-cinq mille réservistes participent aux opérations. Selon la chaine de télévision CNN, douze d’entre eux ont été retirés du dispositif ce mercredi : le FBI, qui a passé au crible le profil des hommes venus de tout le pays pour assurer la sécurité de la cérémonie, a jugé leur profil suffisamment inquiétant pour les écarter. La police fédérale craint en effet des menaces venues « de l’intérieur », c’est-à-dire provenant des membres des forces de sécurité déployées pour assurer la sécurité de la cérémonie.
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