Au total ce nouveau gouvernement comprend vingt-cinq ministères, dont les membres sont d’anciens chefs rebelles, des militaires et des membres de l’opposition sous Omar el-Béchir.
Autre figure connue de cet exécutif, Maryam al-Mahdi, fille du dernier Premier ministre élu démocratiquement du Soudan, Sadeq al-Mahdi, renversé par le coup d’Etat de Béchir en 1989 et décédé en novembre dernier. Elle obtient le portefeuille des Affaires étrangères.
Deux ministres proviennent de l’armée et les dix-sept autres de la mouvance des Forces pour la Liberté et le Changement, moteur du mouvement populaire qui a fait tomberOmar el-Béchir.
Seul le poste de ministre de l’Education n’a pas encore été pourvu et nécessite des consultations supplémentaires.
Il s’agit d’un pas important dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé avec les groupes armés en octobre dernier… et dont la prochaine étape est la mise en place d’un Parlement de transition d’ici le 25 février.
RFI Afrique