Une élève de la 4ème année agée de 12 ans, a été violée, à tour de rôle, en brousse par trois (3) hommes drogués a-t-on appris chez nos confrères d’africaguinee.com.
Ce viol collectif s’est produit depuis le 07 janvier dernier à Wouléouon, localité située dans la sous-préfecture de Womey, préfecture de Nzérékoré. ,
Selon notre source, la fillette, en compagnie de certaines de ses camarades, était partie chercher des fagots de bois. Sur le chemin de retour, A.G qui s’est rendue compte qu’elle avait oublié un de ses objets, s’est retournée en brousse pendant que ces camarades l’attendaient quelque part. C’est dans ces circonstances qu’elle a rencontré les trois hommes en train de se droguer sous un goyavier qui ont abusé d’elle à tour de rôle, selon ses explications.
« Comme les jeudis, nous ne partons pas à l’école, nous allons souvent chercher des bois morts pour les parents. Moi j’avais oublié quelque chose au champ. Donc, j’ai dit à mes amies de me devancer et qu’on allait se retrouver dans un point indiqué. C’est quand j’ai retourné pour reprendre l’objet que j’avais oublié, j’ai rencontré les trois hommes en train de prendre de la drogue en brousse sous un goyavier. J’ai essayé de les éviter, le nommé Yohé m’a dit de partir. J’ai refusé. C’est en ce moment qu’il a ordonné à Namo de me faire venir par la force. C’est comme ça que les trois ont abusé de moi un à un. C’est une vieille dame qui est venue nous surprendre et ils ont tous pris la fuite. C’est elle qui m’a sauvé. Elle est venu annoncer la nouvelle au village », nous a confié la victime, traumatisée et affaiblie depuis qu’elle a subi ce crime.
Arrivé au village, le chef de district qui devait être installé le même jour à la présence du maire, du sous-préfet et du commissaire, aurait demandé à la famille de faire taire l’affaire pour ne pas ternir l’image de la cérémonie. La fille a été récupérée par ses parents qui l’ont envoyé pour des soins d’urgences. Après le départ des autorités, les chefs coutumiers du village décident d’imposer aux trois accusés le payement d’une amande de 3.000.000 GNF chacun.
Le plus souvent, cet argent est destiné à des activités communautaires. Et cette fois, le village avait décidé d’acheter des tôles pour la couverture de l’école au lieu que l’argent ne soit utilisé pour les soins de la victime. Deux des familles des agresseurs qui étaient toujours en cavale se sont acquittées alors que la troisième tardait. Indignés par le refus de payer le montant par la troisième famille, les leaders coutumiers ont donc adressé une plainte à la commune rurale pour violation des règles locales.
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