Un bébé né prématurément à six mois à Pita , transféré à l’hôpital régional de Labé est décédé malgré les efforts fourni par les médecins et les parents .
Un décès qui fait polémique et suscite des réactions. Si du coté de la famille du nouveau-né on évoque le manque de courant électrique d’être la cause de ce décès, du côté de l’hôpital régional de Labé, on avance le facteur prématuré du bébé.
« Quand nous sommes venus de Pita , il y avait le courant électrique. Mais, à 20h seulement le courant est parti. On est obligé de payer dix (10) litres de carburant. Le carburant a tenu jusqu’à 23h . Les batteries étaient chargées. Mais, de 5h à 6h il n’y avait pas le courant , je suis allé acheter dix (10) litres encore pour sauver mon enfant. Aux environs de 9h , les batteries ont lâché et l’enfant est décédé », explique Mamadou Atigou Bah père de l’enfant.
Pour la médecin cheffe de la maternité il n’était du tout facile pour sauver l’enfant.
« C’était un bébé de 6 mois , même en Europe ce n’est pas facile de sauver un tel enfant à plus forte raison chez nous avec les conditions que nous travaillons. L’enfant est né à pita. Dans quelle condition il est né, dans quelle condition il est transporté à Labé on ne sait pas. Les médecins ont fait ce qu’ils pouvaient, mais l’enfant était trop petit,. Les organes étaient immatures . Ce n’était pas facile de récupérer cet enfant », indique Dr Fati médecin cheffe de la maternité.
Pour répondre au père de l’enfant, elle dira « on est branché sur le réseau de l’EDG, quand il y a courant l’hôpital en bénéficie et au cas contraire la centrale électrique prend le relais. Donc le monsieur a acheté du carburant volontairement et il avait aussi le carburant de l’hôpital de dans. Le médecin a un contrat avec le patient, un contrat de traitement mais la guérison c’est à Dieu », martel-t-elle.
Ramata Diallo onetopic84@gmail.com 00224664379620