Le discours du premier ministre Kassory Fofana devant les députés guinéens suscite toujours des réactions au sein de l’opposition extra parlementaire.
Fidèle à son opposition face à la gestion du gouvernement du professeur Alpha Condé qu’il considère opaque, Hamidou Barry président du parti citoyen pour la défense des Intérêts collectifs ( PCDIC) et membre de l’ANAD fustige les propos de du PM dans sa récente sortie.« À entendre Kassory parler, on a l’impression d’avoir un professeur de philosophie . Au fur de sa lecture de son discours devant leurs députés, l’on se posait la question de savoir si c’est Kassory lui-même qui lisait ou si c’était quelqu’un qui le faisait à sa place .
Lors qu’un économiste parle, on a besoin de voir les chiffre, en disant voici c’est qu’on a pu faire et ce qui reste à faire. Mais, il est parvenu à tourner en rond sans rien dire. En matière de gestion étatique , on a juste besoin de savoir à quel état nous sommes », dit-il.
En réagissant sur l’annonce faite par Kassory Fofana disant que 2021 sera difficile pour les guinéens, Hamidou Barry dit « lorsque Kassory dit que 2021 sera dur et que par rapport à cela, il faut que la population accepte qu’il y ait une augmentation du prix du carburant, mais aussi au niveau des factures électriques, c’est la conséquence de cette mauvaise gouvernance, du gouvernement de monsieur Alpha Condé . S’il y a des manquements, je pense qu’il appartient à eux d’abord de revoir la situation », indique le président du PCDIC.
« Alpha Condé qui reçoit plus d’un milliard par jour, je pense qu’on devrait lui dire de revoir cela. Le premier ministre, le président de l’assemblée, le directeur de régi financier et le gouverneur de la banque centrale reçoivent plus de 1000 litres de l’essence par jour. Qu’est-ce qu’ils font avec tout ça ? C’est pour cela, moi je pense que les députés devraient poser la question de savoir qu’est ce qu’ils comptent faire pour vraiment réduire leur fin afin d’accompagner le peuple de Guinée », se questionne l’opposant.
Selon Hamidou Barry, dans les grandes démocraties, des députés, des hauts fonctionnaires de l’État renoncent à leurs salaires pour accompagner leur peuple.
«(…) Je vous apprends que de 2013 à 2021, nous devons à nos partenaires au développement 4 milliards 500 millions de dollar. Où se trouve l’investissement de cet argent là ? On ne peut pas prendre l’argent des gens là et mettre dans des comptes ailleurs et dire que c’est la population qui paie les frais. Regardez aujourd’hui, il n’y a pas de route et des échangeurs à Conakry. Il n’y a pas de courant ni de l’eau. Le secteur de l’éducation nationale est en manque d’enseignant, et, il n’y a pas de recrutement », conclu le numéro du PCDIC.
Djiwo Bah 00224664379620 onetopic84@gmail.com