Il y a deux ans, nous vous avions prévenu du caractère néfaste et pervers d’un 3ème mandat. Vous avez fait de notre noble combat un problème ethnique afin de mieux nous diviser et tromper le peuple.
Les cadres corrompus et manipulateurs des différentes régions se sont mis ensemble pour enterrer la dignité des leurs par le biais des billets de banque et des sacs de riz. Une bonne partie des jeunes et des femmes a été mise à contribution pour participer activement à la destruction systématique des fondements de notre démocratie. Des mensonges éhontés à l’endroit des combattants de la liberté et de la démocratie ont proliféré sur les réseaux sociaux et dans les médias complices.
Résultats de votre crime contre le peuple de Guinée : pas de constitution, pas d’institutions dignes de nom, les caisses de l’État sont vides, le Président de la République n’a pas de solution, le PM n’existe plus, le parti au pouvoir est au bord de l’implosion, le pays est isolé sur la scène internationale, l’inflation a atteint son pic, les prix des denrées de première nécessité continuent de grimper, bref, la souffrance s’est installée et devrait perdurer.
Il est encore temps de prendre conscience et comprendre une fois pour toute que ceux ou celles qui se battent pour le retour à l’ordre constitutionnel sont vos fils, frères, amis, époux, épouses,…Les ennemis à combattre sont ceux là qui nous ont imposé leur volonté en falsifiant notre contrat social, notre constitution. Ces ennemis sont identifiés et se baladent en toute impunité.
Ils continuent de nous narguer en se moquant totalement de notre souffrance. Comble de l’ironie, ils ont entrepris de nous faire payer la facture de leur forfait. Ce serait encore à nous de payer plus de taxe, de serrer la ceinture, de nous préparer dans les mois à venir à plus de souffrance.
Pendant ce temps, ils vivent peinards dans leurs somptueuses villas. Le prix du pain peut continuer de grimper, ils s’en fichent. Ils ont eu le temps de voler assez d’argent dans nos caisses pour se mettre à l’abrit des crises.
La souffrance n’a pas d’ethnie. Elle n’a pas de région. Nous sommes désormais du même bord. Le bord des laissés pour compte, le bord des indignés.
Que reste-t-il à faire pour arrêter cette machine qui nous broie et qui continu d’hypothèquer l’avenir de nos enfants ?!
EXPRIMONS-NOUS!
INDIGNONS-NOUS !
REVOLTONS-NOUS!
BATTONS-NOUS!
ENSEMBLE!
Bill de Sam
Membre de la coordination nationale FNDC
Membre du bureau politique UFR
Activiste politique