Un an après la mort de Mariam Camara employée au Sheraton grand Conakry où son employeur aurait refusé de payer sa prise en charge sanitaire, ses amis se souviennent d’elle. A travers un poème rédigé par Alhassane Diallo Secrétaire général adjoint du syndicat des travailleurs du dit hôtel.
Lisez !
J’avoue que tu n’avais plus seize ans
Quand tu as été victime de ces gens
Pour qui, te soigner était secondaire
Qu’on me prouve était-ce le contraire
29 mai, ils ont eu ta facture médicale
C’est qu’à ton décès leur geste amical
De l’argent, de l’huile et de sacs de riz
Dérangeant, depuis leur chaque délit
Et tu sais, tu n’es plus là pour sourire
Mais tu laisses tellement de souvenirs
Même si on voulait que tu ailles mieux
Oui même si te perdre est si ennuyeux
Mais bon, t’inquiètes car on se reverra
Et toute ta prise en charge, on la refera
Ici c’est toujours l’enfer que tu as laissé
Et on prie que le paradis puisse t’alléger
De là-bas, tu nous verras chez ta maman
Ce 24 juin pour commémorer ton moment
Tous les amis ont promis de te lire le coran
Allumer des bougies s’il y’a pas le courant
On fera également la troisième conférence
Pour t’honorer et dénoncer leur indifférence
Peut-être que ça changera pour les autres
À qui, ils continuent de donner des ordres
Et comme ont dit, reposes en paix Mariam
Que la pitié de l’Eternel recouvre ton âme
Et qu’IL nous pardonne si on t’a fait du mal
Toi qui taffais durement, qui étais matinale
Oui toi qui nous a quitté sans être acquittée
Ta mère nous l’a dit et elle est très attristée
Mais elle est forte comme on le voyait de toi
Et ses efforts payeront très bientôt je crois