Nul homme, commis de l’État, ne s’offrirait le luxe d’affirmer avoir à sa seule discrétion les tenants et aboutissants d’un quelconque pouvoir étatique. Cela ne relèverait que de la simple vantardise teintée de ridicule et d’absurdité intellectuelle et morale.
Cependant, à la faveur des responsabilités assumées dans la gestion de l’ETAT,on pourrait être au parfum de certaines choses ayant leur pesant d’or dans la compréhension intellectuelle et professionnelle de la marche de l’État dans ses compartiments nombreux et variés tous complémentaires.
Sans aucune quelconque prétention de disposer de tous les éléments liés aux agressions dont notre pays a été victime (1970/2000) du simple fait de la nature de sa philosophie politique à disposer jalousement de sa souveraineté nationale, j’ai décidé par devoir et par moralité intellectuelle, de mettre les citoyens sur le chemin à les conduire à découvrir les vérités incandescentes de leur histoire commune porteuse d’espérance et de grandeur nature.
L’agression du 22 Novembre 1970 a été certifiée vraie, juste, par la réunion du conseil de sécurité des Nations unies au mois de Décembre de la même année tenue à cet effet et celle de l’OUA au Nigeria, agression initiée, préparée et exécutée par l’Occident en confiant le leadership au Portugal en difficulté avec ses colonies toutes engagées à recouvrer leur indépendance au travers des mouvements armés de libération avec la bénédiction fraternelle de la République de Guinée leur servant d’arrière base militaire et de lieu de résidence pour la plupart de leurs leaders politiques.
Elle est intervenue, cette agression au terme de notre cursus universitaire et hautement imprégnés de la théorie de l’idéologie révolutionnaire de la République avec ses12 ans d’âge de souveraineté totale et entière au grand dam des tenants de la colonisation étrangère. La présence dans les prisons de Conakry de certains fils des hauts dirigeants portugais a servi entre autres de motifs pour agresser la République de Guinée, une raison fallacieuse et tendancielle de nature à amuser la galerie.
En réalité, c’est toujours la France qui n’avait pas encore fini de digérer la victoire du NON DU
28 Septembre 1958 du peuple de Guinée sous la direction du CAMARADE AHMED SÉKOU TOURÉ Responsable Suprême de la Révolution, pour sa totale et entière indépendance, victoire considérée par les plus hautes Autorités françaises comme une insulte, un défi au GÉNÉRAL DE GAULLE, un défi à relever dans le sang, appuyé par une légèreté intellectuelle affirmant que le camarade Ahmed Sékou Touré a utilisé un ton péremptoire blessant grièvement DE GAULLE dans sa chair et sa conscience, un DE GAULLE incarnant la toute grande puissance de la République française et symbole de toute l’Europe.
En dirigeant cette agression contre la souveraineté nationale guinéenne, la République
française a utilisé certains fils guinéens pour les intégrer dans les rangs des militaires portugais et d’autres qui les attendaient sur la terre ferme de la capitale Conakry appelés à servir d’éclaireurs, d’indicateurs pour les agresseurs ne maitrisant pas les coordonnées des quartiers de Conakry. Le bilan a été funeste, partout les corps des agresseurs tous de nationalités guinéenne ayant trahie la Patrie, et africaines, les Portugais ayant pris soin de ramasser les leurs qui ne devaient pas servir de preuve matérielle pour la certification de leur participation à cette agression surtout aussi qu’ils avaient réussi à extraire les prisonniers blancs détenus au camp Boiro avec l’enlèvement de Monsieur Pereira adjoint de Amical Cabral Président du PAIGC.
La victoire du peuple de Guinée sur les agresseurs saluée par la communauté internationale éprise de paix et de justice, a été interprétée par la France encore une fois vaincue par la Guinée comme étant une fois de plus l’expression du degré de sanguinité du Régime du CAMARADE AHMED SÉKOU TOURÉ avec des chiffres faramineux de centaines de milliers de tués avec la bénédiction de l’amnistie international et de la croix rouge internationale, toutes au service de l’occident.
Les Guinéens ont l’obligation d’être fiers de leur histoire commune et ce faisant ils doivent se mobiliser davantage pour lui conférer plus de rayonnement sur la scène internationale en renforçant entre autres l’unité nationale, la concorde, la paix, la justice bref consolider toutes les valeurs démocratiques et des valeurs humaines pour le plus grand bonheur de la République et de la Nation entière.
La suite avec la rébellion de 2000 dans la prochaine publication qui mettra à nu certains d’entre nous vivants ou morts avec sincérité et objectivité en situant dans la chronologie des faits les responsabilités des uns et des autres et les raisons profondes de cette rébellion. Ça va être un grand déballage à la place publique pour, une fois pour toute, Illustrée les preuves de la protection de notre pays par Dieu Clément et miséricordieux.
Conakry le 20 Juillet 2021
Honorable Elh Sékou Béka Bangoura
Dapompa Commune de Matoto
Contact : 625 31 82 97