Nombreux sont ce qui restent encore en détention, ils sont aujourd’hui au nombre de 300 à 350 voir plus à la maison centrale de Conakry.
Et, parmi le groupe, il y a des civils et militaires tous arrêtés depuis plus d’une année , pour des raisons purement et simplement politique , car le grand nombre voir même la totalité est accusée de rébellions, de mutineries, de tentative de déstabilisation et atteintes à la sûreté de l’état ou de détention fabrication d’armes de guerres comme si une usine de fabrique d’arme existe en Guinée.
Il y a parmi le groupe certains qui ont été accusés d’atteinte à la sûreté de l’État parce que tout simplement, ils ont eu la maladresse d’immoler des bœufs chose que les autorités d’alors considéraient comme préjudice à leur pouvoir, ce fut le cas de monsieur Mamadou Alimou Barry
détenu depuis le 19 Avril 2019 plus de deux ans à la maison centrale de Conakry.
Arrêté à petit Simbaya au niveau du stade de Nongo dans sa voiture à la date indiquée si dessus, il fut immédiatement menotté et cagoulé ensuite transporté au camps Camayenne puis, admis dans les locaux de la police du côté de la cité des chemins de fer après le voyage a continué vers Mafanco , Enco 5 , Bambeto et ramené encore au camp Camayenne , bref, il fut trimballé d’unité en unité pendant 24 jours sans communication avec sa famille ni présenté à un OPJ, pas un juge d’instruction , pas à un procureur encore moins un avocat.
Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui continuent toujours à croupire dans les geôles de la maison centrale de Conakry sans être juger jusqu’à nos jours . Tous sont ont leur dossiers transféré au tribunal militaire, civiles comme militaires .
Almamy Aguibou Diallo , Mamadou Diallo
et compagnie arrêtés le 20 septembre et conduits à Soronkoni. rappelons que Almamy Aguibou a été arrêté par le régime Alpha d’ailleurs en 2011.
Il fut le premier a être arrêté dans l’affaire du 19 juillet attaque du domicile privé du président.
Après avoir passé près de 8 ans en prison il fut gracié en 2019 , et arrêté encore le 20 septembre 2020 quelques jours avant le lancement de la campagne des élections présidentielles de 2020 et conduit automatiquement à 600 km de Conakry précisément dans le camps de concentration commando de Soronkoni avec ses codétenus pour y rester pendant 5 mois et quelques jours,
Ramené à Conakry juste après que la presse écrite et les émissions et journaux télévisés ( grandes gueules ) en ont parlé.
Après Soronkoni, après avoir fait un escale de quelques heures au camps Makambo, ils sont déposés dans une Villa tout prêt de l’hôtel de l’indépendance au siège de la DAO , La direction d’appuis aux opérations de la BRI pour quelques semaines et ensuite transférés à la maison centrale de Conakry où il est toujours avec ses codétenus.
A Soronkoni , ils étaient au nombre de 14 dont 3 civiles et le reste tous officiers supérieurs de l’armée le moins gradé était adjudant. Ils sont tous accusés de complot contre l’Etat, soustraction d’arme de guerre dans les établissements militaires, détention en vu de déstabiliser les institutions républicaines et tant d’autres.
Aguibou Barry particulièrement est accusé de collaboration avec des militaires qui sont sous les ordres pour empêcher la tenue des élections de 2020.
Saidou Diallo 00224664379620 onetopic84@gmail.com