C’est vrai que la roue tourne, oui la roue tourne. Comme la terre tourne ,tout tourne au tour de lui. Ce qui veut dire que tout passe rien ne demeure. Mais, le plus souvent des hommes ignorent cette thèse.
Ils oublient que, quand on est fort aujourd’hui, on peut peut-être faible demain. Le faible peut devenir fort et le riche peut devenir pauvre.
Seul le temps qui peut nous dire ce qu’on est et ce qu’on a. Nous avons vu des riches d’hier demandés à manger aujourd’hui , des rois qui dormaient dans des châteaux hier, dormir aujourd’hui dans une cellule en prison. Nous avons vu aussi des faibles d’hier devenir fort aujourd’hui. Ils commandent même ce qui les commandaient hier.
Un adage peul dit « celui qui a le pouvoir doit faire doucement », c’est le cas d’Alpha Condé et ses acolytes. Arrivé au pouvoir en 2010, il avait dit qu’il va prendre la Guinée où Sekou Touré l’a laissé, un homme ( AST) qui pensait qu’il était le seul homme fort du pays à l’époque, qui avait tué selon l’histoire des milliers personnes et poussé certains en exil juste pour conserver son fauteuil.
Pour prendre là où ce dernier a laissé, à l’espace de 10 ans, on parle des centaines de morts, d’exilés, et des arrestations arbitraires sous le régime d’Alpha Condé. Un monsieur sur lequel , les guinéens portaient l’espoir, mais, il a fini par terrorisé, tué et arrêté ses compatriotes pour juste se maintenir au pouvoir.
Comme on a dit que la roue tourne, il se retrouve aujourd’hui dans la même situation que ses victimes d’hier étaient. Parce qu’il avait oublié que le temps de Sekou Touré et son temps ne sont pas les mêmes. On peut-être « dictateur positif » mais, un dictateur autoritaire sanguinaire les enfants du 21 siècles n’acceptent plus .
Si hier on criait « liberer Foniké Mangué, Étienne Soropogui… », aujourd’hui, c’est libérer « Alpha Condé ».
Ah le temps ! Qui es tu ?
Donc, il est Claire que, seul le pouvoir de Dieu qui reste et demeure.
Pour que la Guinée se développe, se prospère, il faut que chaque citoyen puisse faire un sacrifice loin de fangadamma ou des boîtes du laits que nous recommandait le secrétaire général des affaires religieuses à un moment donné du régime Alpha Condé. Ce sacrifice est que chaque citoyen doit accepter de perdre quelque chose au profil d’un autre citoyen, qu’il souhaite à son prochain, ce qu’il souhaite à lui-même.
Djiwo Bah journaliste 00224664379620 onetopic84@gmail.com