Le conseil supérieur de la diaspora forestière était ce jeudi 30 septembre 2021 devant les médias. Objectif, dire son mot et aussi apporter sa contributions à la phase de transition politique que la Guinée amorcé depuis le 05 septembre 2021.
Votre quotidien vous propose l’intégralité de la déclaration.
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Nous avons entendu l’appel que l’armée nationale, sous l’égide du CNRD, a lancé à la diaspora Guinéenne et nous y avons répondu. Nous y avons répondu parce-que l’armée a engagée un acte patriotique dont l’objectif est le retour de l’ordre constitutionnel dans notre pays.
Avant toute autre déclaration, il est important de rappeler à tout un chacun que la prise du pouvoir par le CNRD n’a été qu’un justice rendue au peuple de Guinée. Sachant que tout ce qui s’est tramé contre ce peuple dont: la violation de la constitution; la gabegie financière; la division inter-ethnique; la personnalisation du pouvoir; le népotisme etc… Le peuple a été pris en otage par tous ces mots.
C’est la somme de toutes ces dynamiques qui justifie l’intervention de l’armée. Ce n’est pas un coup d’Etat dans l’acceptation classique du terme. L’armée a menée une opération légitime et salvatrice pour la Guinée et les Guinéens.
Nous sommes donc rentrés pour apporter notre contributions à la phase de transition politique que notre pays a amorcé depuis le 05 septembre 2021. Il faut être claire; la transition est une étape de passage d’un ordre social ancien à un nouvel ordre, supposé être le meilleur et sa gestion déterminera la destinée de notre pays.
Notre souhait est que la transition amorcée en Guinée soit une réussite totale à fin qu’elle serve de référence dans les annales de la gouvernance en Afrique. Cependant, pour soit une réussite, elle doit être rationnellement mesurée; Elle ne doit pas être courte afin qu’elle ne soit bâclée. La transition est un projet sociopolitique elle doit donc obéir aux normes de gestion de projet: elle doit être bien initiée et bien planifiée; elle doit être bien organisée; elle doit être bien exécutée et enfin, et alors toutes ces phases mentionnées doivent être suivies dans une approche de complémentarité. La Guinée se trouve donc aux croisés des chemins sociohistoriques et politiques.
Ce sera une période fastidieuse aucour de laquelle il faudrait concocter un nouvel univers politique dans notre pays; il faudrait élaboré une nouvelle Constitution qui circonscrira les normes d’une démocratie ajustée à la sociologie politique de notre pays.
Il faudrait aussi refaire l’image de la Guinée par la voie des stratégies démocratiques afin que notre pays retourne dans les organisations régionales ( Mano River Union), la CEDEAO, l’union Africaine, les USA entre autres.
Notre pays doit réussir sa transition, comme le dit un adage, « il vaut mieux ne pas commencer si on ne doit pas finir ».
Conakry le 30 septembre 2021.