la décision du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation de recevoir les dossiers de candidature pour la mise en place du conseil national de transition CNT avant les préalables ne risque-t-il pas de créer des problèmes au lieu de les résoudre ?
Au lendemain du coup de force du 05 septembre, nous avons donné notre avis et fait des propositions concrètes.
Le président de la transition le colonel Mamadi DOUMBOUYA, a suivi la démarche d’un leader démocratique (serviteur) en organisant des séries de rencontres avec les forces vives de la nation et presque toutes les couches de la sociales du pays, qui par la suite a proposé une charte de la transition sur laquelle il a prêté serment, nommé un premier ministre et le gouvernement de la transition.
La charte de la transition n’est pas complète car elle doit être SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste dans le temps), elle doit être claire amendé notamment sur la durée de la transition, la question de représentativité des membres du future Conseil de la transition est beaucoup d’autre article pour une transition réussie.
Aujourd’hui, voici ce qu’il faut faire, le Président de la transition son excellence le colonel Mamadi DOUMBOUYA doit donner l’attitude au premier ministre son excellence Mohamed BEAVOGUI de mettre en place un cadre de dialogue franc et sincère avec les forces vives de la nation et toutes les couches sociales du pays que le président de la transition a reçu pour prendre en compte leurs préoccupations (inquiétudes) avant la mise en place et l’ameublement du futur conseil national de transition, parce que c’est à lui la responsabilité de mettre en place le conseil national de la transition , étant le responsable et le garant du dialogue politique et sociale dans notre pays.
Les 81 membres du futur organe législatif de la transition proposé dans la charte de la transition est petit, insuffisant, et le quota alloue aux partis politiques sont minimes par rapport aux quota alloué aux forces des défenses et de sécurités ; 15 représentants des partis politiques contre 09 des forces de défenses, sachant que pour la réussite de la transition est impératif que les acteurs politiques adhèrent et se sentent représentés ; Les jeunes et les femmes représentes aujourd’hui 60 à 75 pourcent de la population guinéenne, il n’ont que 05 et 03 représentants etc…
Gouverner, c’est anticiper le premier des ministres responsable du dialogue politique et sociales doit prendre ses responsabilisés, afin de mettre en place un cadre dialogue pour non seulement amande la charte de la transition, mais aussi définir les critères d’éligibilité des futurs membres du CNT , sinon, bientôt ça va commencer à crier par tout ; et d’ailleurs ça même commencer avec les acteurs politique et les organisations de jeunes, qui n’ont ni siège, ni militants ou membres, beaucoup d’entre eux n’existent que par le nom et sur les réseaux sociaux.
La rencontre entre le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation avec responsables des parties politique hier, qui précéder par un communiquer fixant les critères d’éligibilité et la date butoir du dépôt des dossiers de candidature n’a pas de sens ; à mon avis la question du choix de membres du conseil national de la transition ne concerne pas le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, plutôt, le département doit veiller à l’application et respect des règles qui seront définis par les forces vives et toutes les couches de la sociétés cité dans la charte de la transition amendé.
En ma qualité d’observateur je peux vous rassurer ici que le département de l’administration et de la décentralisation est plus fort que le responsable actuel, ce n’est pas pour jeter du discrédit sur lui mais , c’est pas sa place, il n’a aucune expérience gouvernementale, ni politique , ce département devrait être confié à une personne qui a déjà des expériences gouvernementales et qui a fait ses preuves.
Je me demande comment le ministre peut dire à chaque parti politique d’envoyer jusqu’à quinze candidat pour le CNT et par parti politique sachant que seulement 15 place sont disponibles avec 181 partis agréer et qui respectant la législation . Faite le calcul 2715 dossiers comment se fera la sélection, quels seront les critères de sélections, les personnes qui seront sélectionner est ce que ils feront l’unanimité au seins des politiques ? Le ministère ne cherchera-t-il pas à sélectionner des personnes acquise à sa cause beaucoup de questions sans réponses.
ALHASSANE DIALLO,
Secrétaire Charges des Questions Electorales et de la Formation et membre du bureau politique national de l’UGDD.
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