A toutes celles et à tous ceux qui, par amour pour la Patrie, ont pris la bonne décision, celle d’accompagner le CNRD dans l’accomplissement de sa mission historique de refondation de l’État de droit en Guinée, un État de droit chassé au galop par Alpha Condé et son système de gouverner autrement la Guinée.
Mes chers compatriotes, il n’est pas dans mes habitudes de m’ériger en donneur de leçons de morale encore moins celles liées à l’engagement personnel de chaque citoyen de prendre part, comme il l’entend et comment le faire, à l’édification ou à la consolidation des bases de notre patrimoine commun au prorata de nos ressources intellectuelles individuelles et collectives. Je n’en ai aucune prétention, convaincu des limites de ma capacité humaine.
J’ose plutôt me permettre de revendiquer mon courage et ma détermination de tous les instants à participer sans aucune condition, au seul et unique combat pour la promotion des valeurs humaines dont notamment, la liberté et la dignité à toutes épreuves, de la justice et de la solidarité, de l’égalité et du respect des valeurs humaines portées à travers le monde par des siècles durant au service exclusif de la communauté de l’universel.
Mon statut de membre de la case de veille ne saurait me laisser indifférent par rapport à certaines attitudes de certains de nos compatriotes qui n’ont pour préoccupations quotidiennes que celles portant sur le politique ou le civil.
La charte de la transition issue des séries de consultations et concertations initiées par le CNRD, indique clairement et à suffisance les taches, les charges et compétences dévolues à chaque entité sociale.
La comparaison n’étant pas raison, mais, cependant, elle pourrait permettre, face à certaines occasions, de se rappeler de certaines réalités ayant apporté beaucoup d’amertumes avec toutes leurs conséquences négatives sur le pauvre dos de la population.
L’observance rigoureuse et sans conditions préalables de toutes les mesures, de toutes les recommandations allant dans la direction de la bonne marche de la transition apaisée, doit relever du devoir patriotique de tous les Citoyens, et ce, dans l’intérêt supérieur de la République et de la Nation entière.
Dans l’histoire des transitions, seule la volonté des acteurs agissant au compte et pour le compte de la transition, à force de loi et comme telle, dispose de tout, tout au long de la durée de la transition. Il faut dés lors, avoir une bonne lecture de tout ce qui a trait à la transition pour se faire éviter des désagréments de toute nature, de toute forme et de tout contenu. C’est un leurre que de croire qu’il y’a au-dessus des Autorités de la transition autres choses de supérieur que le contenu de la charte.
En Guinée, il y’a toujours ceux qui croient avec conviction avoir l’esprit le mieux élaboré, le plus clairvoyant, le plus illuminé.
Loin des menaces, nous tenons simplement à inviter, fraternellement, amicalement, par devoir d’appartenir à la même Communauté nationale, à nous éviter et à nous faire éviter des ennuis de quelle que nature qu’ils soient pour le plus grand bonheur de la famille biologique, professionnelle, spirituelle, religieuse, Socio politique etc..
On ne lance pas de défis à la transition, ici ou ailleurs. Je souhaite vivement que ça tombe dans les bonnes oreilles. A bon entendeur, salut. Le temps de liberté est une denrée très précieuse qui exige, impose beaucoup de sérénité, de lucidité et de jalousie dans sa consommation avec mesure.
Par expérience vécue sur le terrain, dans l’exercice de mes fonctions de Préfet à KANKAN de 2004 à 2007, les partis politiques de l’opposition guinéenne, opposition qualifiée à l’époque par feu Jean Marie Doré ,comme étant la plus bete de l’Afrique, vont, pour la première fois de leur histoire, s’entendre d’abord entre eux, membres de la même opposition d’une part et de l’autre, avec la société civile, autour d’une complot visant au renversement du Général Lansana Conté de son pouvoir, suite à l’élection de ce dernier à la présidence de la République pour un troisième mandat, en 2002.
En février 2007, cette coalition politico-civile va faire subir à l’Etat, la plus grande catastrophe encore jamais survenue dans le pays depuis son indépendance proclamée le 2 Octobre 1958.
Au niveau des 33 Préfectures et des 5 communes de la capitale, tous les édifices publics sont victimes d’un vandalisme général dont les effets négatifs sont de nos jours encore visibles dans certaines Préfectures.
Comparaison n’étant pas raison, je souhaiterais cependant pouvoir me référer à cette triste et célébre action qui reste inscrite dans la mémoire de tous ceux qui l’ont perpétrée pour leur seul intérêt égoïste aux fins politico-civiles au détriment de celui collectif pour le plus grand bonheur de la Nation entière.
Face au remue-ménage constaté dans les quartiers généraux de certains Partis politiques qui n’existent que de nom sur l’ensemble du territoire national, de même que certaines structures se disant relevant de la société civile nationale dans sa diversité, et au regard de mon statut d’ancien administrateur territorial, il m’a paru être de mon devoir patriotique, d’en appeler à suffisance avec insistance, à la très haute attention des Autorités de la Transition pour plus de vigilance et de rigueur dans l’observation, l’évaluation sur le terrain, de manière permanente, de toutes les actions pilotées par toutes les composantes de la Nation appelées à prendre activement part et de manière sincère, honnête, au processus irréversible de refondation de l’ETAT de droit en Guinée, sous la clairvoyante direction du Président de la Transition, CHEF DE l’État CHEF SUPRÊME DES ARMÉES, S/E Colonel Mamady Doumbouya, qu’accompagnent tous les membres du CNRD et toute l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier Ministre Mohamed Béavogui.
Pour la petite histoire, c’est Alpha Condé, encore Alpha Condé, toujours le même Alpha Condé, l’infatigable concepteur et monteur des coups bas, des intrigues à vouloir toujours opposer les uns les autres, qui a eu encore la mission de contacter certains dirigeants de la société civile en vue de pouvoir chasser Général Lansana Conté de son pouvoir et ce, quels que soient les cas de figure possibles et quel qu’en soit le prix à payer.
C’est ainsi qu’Alpha Condé va prendre attache avec Alhassane Condé, fraîchement débarqué du gouvernement, un habitué à la vie et à la la gestion des associations civiles depuis qu’il était à BOURKINA FASO, ce qui lui a d’ailleurs donné la chance et l’avantage d’être nommé SECRETAIRE d’ETAT à la DECENTRALISATION en 1986, par GÉNÉRAL LANSANA CONTÉ qui, plus tard, va le bombarder dans les fonctions de Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité jusqu’à 1991, année à laquelle Alpha Condé a escaladé les murs de la clôture du stade préfectoral de Coléah pour se réfugier à l’ambassade du Sénégal. J’assume parce’ qu’à l’époque des faits, j’étais Préfet de CONAKRY II.
A son tour, Alhassane Condé va faire alléchance avec Abdoul Gadirou Diallo évoluant dans le secteur de défense des droits humains et les deux compères vont sillonner de part en part le territoire national pour faire adhérer leurs représentants à la base à cette opération de très haute intensité de destruction des édifices publics le même jour sur l’ensemble du territoire national, en février 2007 naturellement avec la participation effective, totale et entière de tous les militants de l’opposition à la base.
Par deux fois, ils sont venus me rendre une visite de courtoisie de passage à KANKAN où j’exerçais les fonctions de Préfet (2004-2007). C’est plus tard, après ces évènements de Février 2007, que je me suis enfin rendu compte que c’est dans ce cadre-là que Alhassane Condé et Abdoul étaient de passage à KANKAN.
L’opération à un degré près, a ressemblé à un champ de bataille rangée où se sont terriblement affrontées deux armées ennemies à l’image des armées des alliés contre la puissance des feus des troupes hitlériennes de la deuxième guerre mondiale.
Alpha Condé a aussi cette croix au cou comme celle des massacres du Stade de 28 Septembre en 2009 ayant accéléré la chute du capitaine Dadis Camara avec les bénédictions de Toumba Diakité à la solde de Alpha Condé.
A vous tous Guinéens qui savez relevé les défis même des plus compliqués et suicidaires, mettons nous tous derrière le CNRD pour l’assaut final contre la tyrannie décennale de Alpha Condé et son système bâti sur les cendres de leurs compatriotes de toutes obédiences confondues, au travers de la refondation de l’État de droit pour le retour honorable de la République de Guinée sur la scène internationale où se discute le destins des ÉTATS NORMAUX.
CONAKRY LE 20 NOVEMBRE 2021
HONORABLE ELHADJ SEKOU BEKA BANGOURA
QUARTIER DABOMPA COMMUNE MATOTO
CONTACTS : 664-69-50-79/625-31-82-97.