Du 25 novembre au 6 décembre de chaque année sont considérées comme journées mondiale contre les violences faites aux femmes .
Institué en 1991 par le Parlement du Canada, en mémoire des 14 jeunes filles assassinées ce jour-là, le 6 décembre devient la « Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes ». C’est une occasion de réfléchir à ce phénomène de société et de penser aux femmes et aux filles qui sont aux prises avec la violence masculine au quotidien.
Le 6 décembre est devenu une date significative de la lutte contre les violences faites aux femmes. Chaque année les féministes commémorent dans tous les pays, mais, aussi à Paris et dans d’autres villes, le massacre antiféministe du 6 décembre 1989 en portant un ruban blanc ce jour-là.
L’homme qui porte le ruban blanc veut dire qu’il condamne la violence masculine à l’égard des femmes et s’engage à la dénoncer au cas où il en serait témoin.
Pour Djebabou Baldé féministe , le ruban blanc symbolise l’engagement personnel de ne jamais commettre un acte de violence contre une femme et de ne jamais cautionner ou passer sous silence des actes de violence contre des femmes.
À cette occasion, l’activiste Djebabou Baldé s’exprime au sujet de M’mah Sylla une femme guinéenne violée à Conakry par un collectif des médecins et décédée quelques jours après. « je suis attristée par rapport à cette situation car personne ne mérite de mourir de cette façon. J’espère que justice sera faite dans cette histoire et que les coupables seront punis. Rien ne justifie le viol, surtout des médecins qui violent leur patiente et la charcuté 7 fois. Je vais attirer l’attention de tout le monde par rapport à cette culture de viol qui perdure et banalisé dans la société. Pour moi , c’est ce qui donne du poids aux violeurs.
Nous avons tendance à culpabiliser les victimes que de les soutenir. On dit souvent, c’est parce qu’elles sont mal habillée, elles ont provoqué, elles ont fait ça c’est pourquoi elles sont violée , mais si on regarde au fond l’habit n’est pas la cause de ces viols. Sinon, comment les bébés de trois ans, les nourrissons, les femmes voilées sont violés ? Les hommes pervers, même se i tu es habillé de la tête aux pieds leur pulsion sexuelle n’arrive pas à les canaliser. Ils trouvent leur plaisir dans ce rapport forcé. Ils se nourrissent de ça se sont des égoïstes.
Donc, la société doit arrêter de culpabiliser les victimes , c’est ce qui fait que elles ne peuvent pas dénoncer, parce que celles qui dénoncent sont insultées, traitées de tous les noms d’oiseaux. C’est pourquoi les victimes sont refermées en elles », explique Djebabou Baldé activiste des droits de la femme .
Saidou Diallo onetopic84@gmail.com 00224664379620