Stéphanie Frappart, née le 14 décembre 1983 au Plessis-Bouchard est une arbitre internationale de football française.
Elle est la première Française à avoir arbitré un match professionnel masculin, en Ligue 2, puis la première à avoir arbitré un match en Ligue 1 masculine. Elle a aussi arbitré la finale de la Coupe du monde féminine de football de 2019 et la Supercoupe de l’UEFA 2019.
Elle est la première femme à diriger une rencontre internationale masculine en compétition officielle en 2019, à l’occasion de la Ligue des nations et à arbitrer en Ligue des champions masculine en 2020. Elle est élue meilleure arbitre au monde en 2019 et 2020.
Elle commence à jouer au football à l’AS Herblay et s’oriente à l’adolescence vers l’arbitrage qui offre de meilleures perspectives professionnelles Elle arbitre pour les amateurs à partir de 19 ans notamment des matchs de division d’honneur. Elle officie en D1 féminine pour la première fois le 19 octobre 2003 en arbitrant le match Hénin-Beaumont – En mai 2011, elle arbitre sa première finale, celle du Challenge de France féminin entre le Montpellier HSC et l’AS Saint-Étienne Elle est membre de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT).
Nommée meilleur arbitre féminin en 2014 aux Trophées UNFP du football Stéphanie Frappart devient cette même année la première femme à arbitrer un match professionnel masculin de football français, dans le Championnat de France de football de Ligue 2.
Elle fait partie des arbitres officiant à la Coupe du monde féminine de football 2015, au tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d’été de 2016 et au Championnat d’Europe de football féminin 2017[4].
Elle est également sélectionnée pour arbitrer certains matches dont la finale de la Coupe du monde féminine de football des moins de 20 ans 2018.
Une reconnaissance au plus haut niveau
Le 28 avril 2019, Stéphanie Frappart est désignée pour arbitrer le match de la 34e journée de Ligue 1 opposant l’Amiens SC au RC Strasbourg le 28 avril 2019 en tant qu’arbitre centrale. Elle devient ainsi la première femme à arbitrer un match de Ligue 1.
Cela intervient peu de temps après sa nomination par la FIFA comme arbitre de la Coupe du monde féminine de football de 2019[10]. D’après le journal L’Équipe, elle a réussi son premier match de Ligue 1 avec brio, ce qui n’est pas étonnant puisqu’elle était déjà très performante en Ligue 2, où elle a également été la première arbitre féminine à exercer[11].
Le Comité exécutif de la Fédération française de football promeut Stéphanie Frappart en tant qu’arbitre de Ligue 1 pour la saison 2019-2020 ; elle devient ainsi la première arbitre Fédéral 1 de l’histoire du football français[12].
Le 5 juillet 2019, la FIFA choisit Stéphanie Frappart pour arbitrer la finale de la Coupe du monde féminine 2019 ayant lieu le 7 juillet 2019 à Lyon[13].
Elle est nommée pour arbitrer la Supercoupe de l’UEFA 2019 entre Liverpool FC et Chelsea FC, se déroulant le 14 août 2019 à Istanbul[14]. Le 6 septembre 2020, elle arbitre le match de Ligue des nations opposant Malte à la Lettonie et devient ainsi la première femme à diriger une rencontre internationale masculine en compétition officielle[15].
Le 4 octobre 2020, elle arbitre son premier choc en Ligue 1, l’Olympico entre l’OL et l’OM[16]. Le 22 octobre 2020, elle arbitre pour la première fois en Ligue Europa, avec le match du groupe G entre Leicester et Zorya Louhansk[17]. Le 2 décembre 2020, elle arbitre son premier match de Ligue des champions masculine à l’occasion de la rencontre Juventus FC-Dynamo Kiev[18].
Neuf ans après son dernier match arbitré dans une compétition féminine française, elle est désignée pour diriger le 30 mai 2021 la rencontre décisive pour le titre de championne de France entre l’OL et le PSG, son 36e match en D1F[5].
Le 21 avril 2021, Stéphanie Frappart est retenue par l’UEFA comme quatrième arbitre et arbitre réserviste pour le Championnat d’Europe 2020 qui se déroule dans douze pays différents, ce qui est une première pour une femme dans cette compétition majeure[19].
En 2021, elle figure dans le classement des « 30 qui font le foot français » établi par le journal L’Équipe[20].
En 2021, elle est également retenue parmi les 25 arbitres centraux sélectionnés pour le tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d’été de 2020[21] où elle officie notamment en tant qu’arbitre centrale du match Nouvelle-Zélande – USA[22].
Distinctions.