Alors que l’Ukraine s’efforce d’évacuer les civils dans l’Est, le président Zelensky annonce le pire à Borodyanka tandis qu’une attaque a fait des dizaines de morts à Kramatorsk ce vendredi matin. Parallèlement, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se rendent à Kiev, signe de soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe.Les points essentiels :
►La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est attendue ce vendredi à Kiev pour exprimer son « soutien indéfectible » à l’Ukraine dans son combat contre l’invasion russe.
► Des dizaines de personnes ont été tuées dans une attaque de roquette la gare de Kramatorsk, dans le Donbass, où les civils se pressent pour fuir cette région de l’est de l’Ukraine. Moscou a démenti en être responsable et dénonce une « provocation » des forces de Kiev.
► Les autorités ukrainiennes s’efforcent d’évacuer les civils de l’Est, menacé par une offensive russe, le président Volodymyr Zelensky affirmant que les destructions à Borodyanka sont pires encore que celles constatées récemment près de la capitale après le départ des forces russes.
►L’Assemblée générale de l’ONU a suspendu la Russie du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Ukraine se dit « reconnaissante » pour la décision prise. Moscou regrette tout en affirmant que la Russie continuera à défendre ses intérêts par tous les moyens légaux dont elle dispose.
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12h10 : Plus de 4,38 millions de réfugiés ukrainiens
Plus de 4,38 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l’invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR). Le HCR recensait exactement 4 382 316 réfugiés ukrainiens vendredi. Ce sont 62 822 de plus que lors du précédent pointage. « Le personnel du HCR a observé que les réfugiés nouvellement arrivés proviennent de diverses régions du pays, y compris de l’Est, certains déclarant avoir passé des semaines à se terrer chez eux ou dans des abris dans des conditions désastreuses », a déclaré un porte-parole du HCR, Matt Saltmarsh, lors d’un point de presse à Genève.
12h00 : Moscou accuse l’Ukraine d’avoir délibérément tiré sur la gare de Kramatorsk
La Russie accuse les forces armées ukrainiennes d’avoir délibérément tiré un missile sur la gare bondée de Kramatorsk. « Le but de la frappe orchestrée par le régime de Kiev sur la gare ferroviaire de Kramatorsk était d’empêcher le départ de la population de la ville afin de pouvoir l’utiliser comme bouclier humain », a accusé le ministère russe de la Défense, assurant que le missile avait été tiré depuis la localité de Dobropillia.
11h50 : Les forces ukrainiennes soupçonnées d’exactions contre des soldats russes
Suite à la diffusion d’images sur les réseaux sociaux, l’armée ukrainienne est soupçonnée d’exactions à l’encontre de soldats russes.
11h45 : La Slovaquie fournit à l’Ukraine le système de défense anti-aérien S-300
Le Premier ministre slovaque Edouard Heger annonce que son pays avait fourni le système de défense aérienne S-300 à l’Ukraine en soutien à ce pays qui se bat contre l’invasion russe. « Je peux confirmer que la République slovaque a fait don du système de défense aérienne S-300 à l’Ukraine », a indiqué M. Heger sur Facebook.
11h35 : L’Ukraine ne peut pas attendre les armes et les sanctions occidentales, plaide Zelensky
L’Ukraine ne peut pas attendre davantage de nouvelles armes occidentales et a besoin de sanctions « puissantes » contre la Russie dignes des « cocktails Molotov » popularisés par la résistance finlandaise en 1939-40, a plaidé ce vendredi son président Volodymyr Zelensky devant le Parlement finlandais. Le chef de l’État ukrainien a critiqué « ceux qui nous font attendre, attendre les choses dont nous avons profondément besoin, attendre pour les moyens de défendre nos vies », alors que Kiev réclame plus d’armes puissantes et des sanctions économiques plus fortes de l’Occident. « Nous avons besoin d’armes dont disposent certains de nos partenaires de l’Union européenne », a-t-il réaffirmé.
11h20 : 39 morts, dont quatre enfants, à Kramatorsk, selon les services de sécurité ukrainiens
Au moins 39 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées dans l’attaque au missile sur la gare de Kramatorsk ont annoncé les services de sécurité ukrainiens (SBU), revoyant à la hausse un précédent bilan. « Les fascistes russes ont bombardé la gare de Kramatorsk, 39 morts dont quatre enfants », a indiqué sur Facebook le porte-parole du SBU, Artiom Dekhtiarenko.
10h35 : L’UE a déjà gelé au moins 29,5 milliards d’euros d’avoirs russes
Les pays de l’UE ont déjà gelé au moins 29,5 milliards d’euros d’avoirs russes et biélorusses dans le cadre des sanctions adoptées contre la guerre menée en Ukraine, selon un décompte encore partiel annoncé vendredi par la Commission européenne. Ces actifs incluent des bateaux, des hélicoptères, des biens immobiliers, des œuvres d’art pour près de 6,7 milliards d’euros. Cette évaluation « est toujours en cours », a précisé la Commission dans un communiqué. Bruxelles a demandé aux États membres de partager leurs informations et, pour l’instant, « plus de la moitié d’entre eux » ont communiqué le bilan de leurs mesures.
10h00 : L’armée russe dément avoir frappé Kramatorsk
L’armée russe a démenti tout tir de missile sur la gare de Kramatorsk, dénonçant une « provocation » des forces de Kiev. « Toutes les déclarations des représentants du régime nationaliste de Kiev sur le fait que la Russie a mené une attaque de missile contre la gare ferroviaire de Kramatorsk sont une provocation et ne correspondent pas à la vérité », a dit le ministère de la Défense, affirmant même que seules « les forces armées ukrainiennes » utilisent ce type de missile Totchka-U.
09h55 : L’UE « condamne fermement » l’attaque sur la gare de Kramatorsk
Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell a condamné « fermement » l’attaque qui a touché la gare de Kramatorsk, accusant la Russie de « causer des souffrances humaines ». « Je condamne fermement l’attaque aveugle de ce matin contre une gare à #Kramatorsk par la Russie, qui a tué des dizaines de personnes et fait de nombreux blessés », a déclaré M. Borrell sur Twitter. « Il s’agit d’une nouvelle tentative de fermer les voies d’évacuation pour ceux qui fuient cette guerre injustifiée et de causer des souffrances humaines », a-t-il dénoncé.
09h35 : Londres sanctionne les filles de Poutine et de Lavrov
Le Royaume-Uni a sanctionné les deux filles du président russe Vladimir Poutine et celle du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov en raison de l’invasion de l’Ukraine, disant vouloir s’en prendre au « train de vie fastueux du cercle rapproché du Kremlin ». Katerina Tikhonova et Maria Vorontsova, filles de Vladimir Poutine avec son ex-femme Lioudmila, ainsi que Ekaterina Vinokourova, fille de M. Lavrov, sont désormais interdites d’entrée sur le territoire britannique, où tout éventuel actif sera gelé, a indiqué dans un communiqué la diplomatie britannique, qui prend ainsi la suite de Washington et Bruxelles.
09h30 : Le président Zelensky dénonce un « mal sans limite » après l’attaque sur la gare de Kramatorsk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce un « mal sans limite » déchaîné par la Russie après l’attaque à la roquette sur la gare de Kramatorsk. « Sans la force et le courage de nous affronter sur le champ de bataille, ils détruisent cyniquement la population civile. C’est un mal qui n’a pas de limite. Et s’il n’est pas puni, il ne s’arrêtera jamais », a écrit M. Zelensky sur Telegram, dénonçant les méthodes « inhumaines » des forces russes.
09h30 : Le Japon va cesser d’importer du charbon russe, annonce d’autres sanctions
Le Japon annonce de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie en protestation de ses violations du droit international en Ukraine, dont l’interdiction d’importation de charbon russe. « Nous allons interdire l’importation de charbon russe. Nous adopterons des alternatives et en réduisant progressivement les importations, nous réduirons notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie », a déclaré le Premier ministre nippon Fumio Kishida lors d’une intervention retransmise à la télévision.
09h20 : Les secours fournissent un bilan d’au moins 35 morts dans l’attaque sur la gare de Kramatorsk
Un volontaire humanitaire qui participe à l’évacuation des corps a affirmé à l’AFP qu’au moins 35 personnes étaient mortes. Quatre voiture étaient brûlées devant la gare. L’intérieur et l’entrée de la gare étaient eux couverts de sang, de longues traces s’étendant par endroits sur le trottoir et des rangées de banc étant carbonisées. Sur le parvis devant la gare, les restes d’un missile était toujours visible, sur lequel on pouvait lire en russe « Pour nos enfants ». Des bagages abandonnés et d’innombrables débris et éclats de verre brisés jonchaient aussi le parvis et les environ de la gare.
Les corps, déposés devant des petites boutiques attenantes à la gare, ont ensuite été évacués dans des camions de l’armée, selon le correspondant de l’AFP
09h00 : Au moins 30 morts et 100 blessés dans l’attaque sur la gare de Kramatorsk, selon la compagnie ferroviaire
Au moins 30 personnes ont été tuées et 100 blessées dans l’attaque qui a touché la gare de Kramatorsk où attendaient des centaines de personnes voulant fuir la région.
« Suite au tir de roquette sur la gare de Kramatorsk, selon les données opérationnelles, plus de 30 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées », a annoncé sur sa chaîne Telegram Oleksandre Kamychine, le patron de la compagnie ferroviaire ukrainienne Ukrzaliznytsia, dénonçant une « frappe délibérée ».
08h30 : Au moins 20 morts lors d’une attaque sur la gare de Kramatorsk
Au moins 20 personnes ont été tuées après que deux roquettes se sont abattues sur la gare de Kramatorsk, dans l’Est de l’Ukraine, par laquelle des milliers de personnes sont évacuées depuis plusieurs jours vers le reste du pays. Un journaliste de l’AFP a vu les corps dans des sacs mortuaires d’au moins 20 personnes. Présent sur place plus tôt, il avait constaté que des centaines de personnes espéraient encore y trouver un train pour quitter la ville, sous menace d’une offensive russe majeure. « Deux roquettes sont tombées sur la gare de Kramatorsk », avait précisé la compagnie ferroviaire ukrainienne.
08h15 : Le Japon annonce l’expulsion de huit diplomates russes
Le Japon annonce l’expulsion de huit diplomates et responsables russes pour exprimer son indignation devant la mort de nombreux civils en Ukraine, en qualifiant les actions de Moscou de violations du droit international « absolument inacceptables ». « En conséquence d’une évaluation complète par notre pays, nous avons demandé l’expulsion de huit diplomates de l’ambassade de Russie au Japon et de fonctionnaires de la représentation commerciale de la Fédération de Russie », a déclaré la porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, Hikariko Ono.
08h00 : Les prix alimentaires mondiaux atteignent un niveau jamais enregistré
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs « plus hauts niveaux jamais enregistrés », à cause de la guerre en Ukraine qui « provoque des chocs » sur les marchés des céréales et des huiles végétales, affirme l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, avait déjà battu au mois de février son record depuis sa création en 1990, et enregistre en mars une nouvelle hausse de 12,6% d’un mois sur l’autre, indique l’organisation dans un communiqué.
07h45 : Le Monténégro ordonne l’expulsion de quatre diplomates russes
Le Monténégro a ordonné l’expulsion de quatre diplomates russes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Ces diplomates ont « violé les normes diplomatiques », a précisé le ministère dans ce communiqué diffusé jeudi soir. Ils ont une semaine pour quitter le territoire du Monténégro et s’ajoutent à un diplomate russe expulsé auparavant, après le début de l’invasion russe sur l’Ukraine. Selon le quotidien Pobjeda, citant une source gouvernementale commentant la décision des autorités monténégrines, les diplomates concernés se sont livrés à des « activités subversives » et « une ligne rouge a été franchise ».
De nombreux pays européens comme la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Slovénie, l’Autriche ou la Grèce, ainsi que les États-Unis ont massivement expulsé des diplomates russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
07h25 : La région de Soumy, frontalière avec la Russie, serait « libérée » des forces russes
La région de Soumy, frontalière de la Russie dans le nord-est de l’Ukraine, a été totalement « libérée » des forces russes, annonce ce vendredi matin le chef de l’administration régionale Dmytro Jivitsky. « Le territoire de la région est libéré des Orcs », a annoncé M. Jivitsky sur Telegram, en utilisant le surnom, tiré du livre Le Seigneur des anneaux, qui est fréquemment donné aux soldats russes en Ukraine. Il a ajouté toutefois que la zone n’était « pas sûre » et que des opérations de déminage étaient en cours.
07h15 : Le redéploiement russe du nord à l’est de l’Ukraine prendra au moins une semaine, selon les renseignements britanniques
Les troupes russes se sont entièrement retirées du nord, et une partie au moins d’entre elles devraient être envoyées dans le Donbass, selon le ministère britannique de la Défense repris sur Twitter par le média The Kyiv Independent.
07h00 : Face à la peur d’une offensive russe, la défense territoriale de Dnipro se réorganise
Le maire de Dnipro appelle les femmes, les enfants et les personnes âgées à quitter la ville. La crainte, c’est une offensive majeure de l’armée russe dans les jours qui viennent. Pour autant, pas de panique dans les rues de Dnipro, pas d’affluence dans la gare, les commerces sont ouverts. Quant à la défense territoriale de la ville, elle se réorganise.
06h50 : Poutine vise le Donbass pour une « victoire le 9 mai », selon le président français
Vladimir Poutine va concentrer ses attaques sur le Donbass pour chercher une « victoire » pour le 9 mai (anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945), s’est inquiété Emmanuel Macron vendredi sur la radio française RTL. « Pour la Russie, le 9 mai est une fête nationale, un rendez-vous militaire important et il est à peu près sûr que, pour le président Poutine, le 9 mai doit être un jour de victoire », a expliqué le chef de l’État. « Ils vont concentrer leurs efforts dans le Donbass, nous allons vivre des scènes très difficiles dans les prochaines semaines » dans cette région de l’est de l’Ukraine, a-t-il jugé.
06h35 : Von der Leyen et Borrell annoncent être en route pour Kiev
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sont en route pour Kiev, signe de soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe. « Hâte d’être à Kiev », a écrit sur Twitter Ursula von der Leyen, accompagnant son message d’une photo d’elle avec M. Borrell et le Premier ministre slovaque, sur le quai d’une gare à côté d’un train aux couleurs de l’Ukraine. « Je vais à Kiev », a de son côté indiqué le chef de la diplomatie européenne.
06h00 : À Mykolaïv, les démineurs sillonnent la ville à la recherche de bombes à sous-munitions
Les autorités ukrainiennes et l’ONG Human Rights Watch accusent les Russes d’avoir tiré à plusieurs reprises des roquettes à sous-munitions sur la ville. Ce type d’arme est interdit par un traité international en raison de son effet indiscriminé généralisé et du danger durable qu’elle représente pour les civils. Tous les jours à Mykolaïv, trois équipes de démineurs sillonnent la ville pour déminer 50 à 60 engins. Reportage avec l’une de ces équipes.
05h40 : Moscou reconnaît des « pertes importantes »
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par la chaîne britannique Sky News, a reconnu des « pertes importantes » au sein de l’armée russe déployée en Ukraine, sans les quantifier. « C’est une immense tragédie pour nous », a-t-il ajouté.
La Russie est restée discrète sur l’ampleur de ses pertes depuis le début de son invasion de l’Ukraine le 24 février. Le dernier bilan officiel faisait état le 29 mars de 1 351 morts et 3 825 blessés.
05h25 : Les destructions dans la ville de Borodyanka en images
La semaine dernière, la découverte de corps éparpillés dans les rues de Boutcha a suscité un tollé mondial et des accusations de génocide. Dans la nuit, le président ukrainien Zelensky a déclaré que dans la ville de Borodyanka, la situation était « nettement plus épouvantable » qu’à Boutcha.
04h40 : Depuis Marioupol, une infirmière de l’hôpital de la ville témoigne
« Là, maintenant, c’est calme, mais il y a eu d’énormes tirs, tout à l’heure. Et au début des combats, c’était incroyablement difficile. Les fenêtres sont brisées dans les salles d’opération, il y a de la casse partout. Nous avons énormément de blessés. Toutes les salles, toutes les chambres sont remplies. Et nous, le personnel médical, nous sommes tous mélangés, tous services confondus. On fait tout. »
04h25 : Le marché du sucre en sursis
La guerre en Ukraine n’a pas fait s’envoler les cours du sucre. Mais à moyen terme, les répercussions sur la filière pourraient être nombreuses, du fait notamment de l’envolée du prix des engrais.
04h15 : Des camps de filtration et des déplacements forcés vers la Russie
Le maire de Dnipro exhorte femmes, enfants et personnes âgées à quitter la ville sans délai. Les opérations s’intensifient dans l’est de l’Ukraine où la Russie concentre actuellement ses forces pour lancer une nouvelle offensive. Les inquiétudes pour la population civile ont été intensifiées par les horreurs découvertes dans le nord de Kiev après le retrait des troupes russes. Moscou est également accusé de forcer les populations à fuir en direction de la Russie, particulièrement dans les zones telles que Marioupol entouré par les forces russes et séparatistes.
Nous savons qu’il existe au moins un camp de filtration qui se trouve du côté ukrainien, mais sous contrôle russe. C’est un endroit où les forces russes amènent les Ukrainiens pour les fouiller, fouiller leurs affaires, leurs téléphones. Ils les conduisent ensuite de l’autre côté de la frontière. La personne que nous avons pu interviewer ne nous a pas parlé de torture, mais ça ne veut pas dire que ça n’arrive pas. Nous allons continuer d’enquêter sur la situation.
04h05 : En Estonie, le secteur de la tech en soutien à l’Ukraine
En l’espace de quelques années, l’Ukraine a fait un immense bond technologique. Par exemple, l’application Dia permet d’avoir son passeport ou son permis de conduire dans son téléphone portable et le document a une valeur légale. L’Estonie joue un rôle important dans le développement technologique de l’Ukraine, mais que font-ils aujourd’hui pour soutenir Kiev.
Par un vote au Congrès, les États-Unis ont officiellement révoqué jeudi le statut commercial de la Russie et de la Biélorussie en réponse à la guerre en Ukraine, ouvrant la voie à des tarifs douaniers punitifs contre ces deux pays.
En coordination avec ses alliés européens, le président américain Joe Biden avait annoncé cette mesure le mois dernier afin « d’isoler davantage la Russie sur la scène mondiale », mais cette nouvelle sanction devait être validée par les élus de la Chambre et du Sénat. Elle a bénéficié d’un fort soutien issu des deux partis dans chacune des chambres.
En privant la Russie de sa « clause de la nation la plus favorisée », un principe de réciprocité de base dans le libre-échange, les Occidentaux la couperaient de facto du jeu mondial du libre-échange, et se donneraient le droit de taxer lourdement les importations de produits russes.
En ce qui concerne les États-Unis, seuls deux autres pays sont pour l’instant exclus de ce principe de réciprocité qui fonde l’essentiel des relations commerciales internationales : Cuba et la Corée du Nord.
Rfi.fr
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