Hadja Fatoumata Kanté est née à Labé Quartier mosquée en 1960. Hadja Fatoumata a abandonné les études au niveau 6ème. Elle a été donnée un homme à l’âge de 14 ans.
Étant une femme du foyer sans travail, un jour l’une de ses amies vient la proposer de travailler dans l’exploitation de diamants. C’était en Sierra Leone en 1974. Ainsi, elles se sont lancées en cherchant trois travailleurs.
Au Fur et à mesure elles évoluaient, la chance s’ouvre de plus en plus à Hadja. Avec son mari qui l’acceptait avec son travail, son entreprise prospère de plus belle.
C’est lorsqu’il y a eu la guerre civile en Sierra Leone qu’elle a quitté pour rejoindre son pays ( Guinée ) en continuant son boulot. Mais cette fois-ci c’est en Banankoro en haute Guinée.
Là aussi, la chance sourit à la dame Fatoumata Kanté. Elle réalise pas mal de choses : acheter des maisons, des parcelles ,aller à la Mecque…
Avec son exploit, elle a assisté sa communauté, ses collaborateurs …
Avec ses travailleurs voici comment ils collaborent « avant je finançais moi-même mes activités, mais, mon entreprise a subit une faillite ainsi, je cherchais des bailleurs. Quand je paie avec les exploitants que je nourris durant le travail, je revends aux bailleurs.
En ce temps, il n’ y avait pas affaire de machines, ils travaillaient avec les mains. Mais après l’avènement de machines, je les louais une pour 1h à 100$. Donc, je peux payer pour 100 à 500h. »
Malgré les difficultés, la dame Fatoumata Kanté n’a pas baissé les bras.
« Dans ce boulot, nous rencontrons d’énormes difficultés. Manque de soutien. Et, ce qui me fait plus mal c’est lorsque je vois des femmes travailler toute la journée dans la boue sans rien avoir. Même pour le manger c’est difficile pour elles.
Il y a des accidents du travail un jour, un caillou a fendu mon pied dans la carrière, pendant longtemps mon pied me faisait mal.
Je peux marcher de 7 à 8 kilomètres allée comme retour je n’avais pas de voiture. Mais Dieu se soucier de moi en me donnant ce qu’il m’a donné .»
Aujourd’hui, Hadja Fatoumata Kanté est très fatiguée pour ne dire malade. Cela est dû aux mouvements qu’elle effectué dans les carrières, trop s’arrêter, marcher, monter et descendre à la recherche du diamant. Hadja Fatoumata est actuellement à la maison mais ,elle n’a pas abandonné l’exploitation du diamant.
« Mes parcelles à Banankoro ce sont certaines personnes qui l’exploitent. Nous travaillons en partenariat, quand ils travaillent, on me donne 25%. J’ai certaines personnes que j’ai laissé avec les partenaires et aussi je les donne 20% de ce 25%. C’est comme ça je suis en train de faire jusqu’à ce que j’arrive à me rétablir.
C’est ce que je connais comme travail, Je n’ai aucun diplôme. j’ai été élue par les autorités guinéennes comme la présidente de femmes diamantaires de Guinée. »
Hadja Fatoumata Kanté diamantaire Hadja Fatoumata Kanté a profité de notre micro pour s’adresser aux femmes en général mais aussi les femmes qui ne comptent que seulement sur un homme.
« je vais dire à toutes les femmes de se lever et de se battre comme font les hommes. On ne doit pas compter sur un homme car, il te donne chaque fois il va se fatiguer ou il ne va pas te respecter.
Il faut se lever tôt le matin aller chercher, tu vas aider ton mari, ta famille et tes proches.
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