La dame X qui aurait été violée au stade en 2009 a été entendue ce lundi 20 février pour une deuxième fois par le juge au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
L’interrogatoire s’est déroulé en dehors de caméras et micros de médias comme avaient sollicité les avocats la partie civile.
Interrogé par votre quotidien en ligne loupeguinee.com, sur ce qui s’est passé dans la salle avec la dame Me Pépé Koulemou l’un des avocats de la défense du capitaine Moussa Dadis Camara s’exprime en ces termes:
« Certains faits ont été acquis aux débats, notamment la présence de Toumba Diakité. La dame a fait un développement en disant que Toumba était effectivement au stade et a tiré en rafale sur les citoyens. Ça a été acquis aux débats. Cela n’a rien de tabou », indique-t-il.
Par contre, il dira que la dame a donné des noms des personnes qui auraient commis des cas de viols. Et, Parmi ces noms, il n’y a aucun nom des personnes qui sont dans le box des accusés. « Elle n’a rapporté aucune preuve », ajoute l’avocat.
A en croire en ses propos, le viol est une infraction matérielle. Il ne s’agit pas de faire de simples déclarations. Il faut apporter la preuve de ce dont elle aurait été victime. En réalité dit-il la dame n’a pas dit en quoi elle a été victime.
Selon lui, Elle n’a même pas dit le nom d’une personne qui aurait entretenu de force des relations sexuelles avec elle.
« Il n’y a pas de certificat médico-légal. Elle a simplement dit qu’elle se serait rendue chez un psychiatre à Donka. Ce dernier lui aurait orientée chez un autre médecin. Jusqu’à présent nous n’avons aucune pièce justifiant les faits pour lesquels elle s’est plaint. Elle a dit que certains parlaient une langue qu’elle ne comprenait pas, une langue qui n’est pas guinéenne », rapporte Me Pépé Koulemou.
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