Né le 10 octobre 1978 à Conakry, Dr Abdoulaye Kaba est l’une des grandes personnalités qui ont apporté et continuent à apporter leurs contributions sans faille, avec loyauté, à la nation guinéenne.
Après une enfance peu réjouissante d’abord à Conakry, la capitale de la République de Guinée, puis à Kankan, la deuxième grande ville du pays, cet activiste de la société civile et aujourd’hui directeur général adjoint de l’hôpital national Donka, accomplit son service avec fierté et abnégation au sein du corps médical en Guinée.
Dans cette rubrique, cet homme à la ceinture serrée, nous fait part, dans un premier temps de son enfance à Kankan. Ensuite, de sa vie académique et professionnelle dans son pays natal, la Guinée.
<<Mon père m’a envoyé à Kankan auprès de ma tante et ma grand-mère aux côtés desquelles j’ai été élevé. C’est vrai, j’ai connu une enfance difficile.
Comme tout enfant de mon âge à cette époque, j’ai commencé par l’école coranique chez Karamo Senkoun Kaba dans le quartier KORIALEN qui nous enseignait le coran et des bonnes pratiques religieuses. Delà, mes parents ont vu que j’étais très intelligent. C’est ainsi que j’ai commencé à suivre mes grand-frères à l’école.
J’ai été automatiquement inscrit en première année en langue nationale. C’est à partir de la deuxième année qu’on a commencé l’enseignement du français. En première année déjà, je me suis vite démarqué des autres, grâce à mon courage et mon intelligence. Durant tout mon parcours au primaire, j’ai été toujours majeur de ma promotion. Aux examens d’entrée en 7 années par exemple, j’ai été deuxième de la région de Kankan et premier de mon école.>>
Après un cycle élémentaire très brillant et apprécié par ses professeurs, encadreurs et même ses amis, Dr Abdoulaye Kaba poursuit sa scolarité au collège toujours avec la même énergie sans relâche en ayant à la clé, « »la réussite » ».
<<J’ai continué au collège toujours majeur de ma promotion jusqu’au lycée.
C’est vers les années 1997 que j’ai obtenu mon Bac et j’ai été Positionné 78ème de la République. J’ai été orienté avec l’actuel président du CNT, Dr Dansa Kourouma à la faculté des sciences option biochimie à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.>>
Après le diplôme d’étude générale passée dans cette filière, il décide ainsi avec huit (8) de ses camarades de lutte académique et même professionnelle, comme l’actuel président du CNT, Dr Dansa Kourouma, de changer de faculté pour croiser leur destin en médecine au sein de la même université.
<<j’ai cherché à suivre mon objectif dans ce domaine à la faculté de médecine pharmacie, odonto-traumatologie. J’étais toujours meilleur positionné avec Dr Dansa Kourouma dans le classement global de l’université.>>
Dans cette vie estudiantine, Dr Abdoulaye Kaba va chercher à s’orienter vers le social en mettant en place des associations avec ses camarades de promotion pour mieux valoir son talent.
<< j’ai commencé par l’association « les amis du futur « . Ensuite, nous avons mis en place l’association des jeunes cadres et étudiants de Kankan dont pour un départ j’ai été le vice-président puis, président.
J’ai fini les études de médecine en 2004. En 2005-6, j’ai soutenu mon thème de mémoire sur le coût de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque dans le service de cardiologie de l’hôpital national Ignace Deen.
Le destin étant fait, j’ai continué dans la vie associative. J’ai mis en place, « l’ONG JMIC( ONG des jeunes médecins et infirmiers de la cardiologie » à travers laquelle on a fait beaucoup d’activités. Après j’ai créé « L’ONG la Tabala » pour faire la promotion des cadres dans le système de la santé.
Ensuite, j’ai pensé aussi à mettre en place « la coalition nationale des professionnels de santé » (CONAPROS) qui fait une très grande impression dans la moralisation du secteur de la santé dont j’occupe le poste de coordinateur national. Cette organisation regroupe toutes les entités de la corporation médicale. Et, elle est affiliée au CONOCS dont je suis le responsable chargé de toutes les questions santé>>
Après s’être actif, dans les associations, Dr Abdoulaye Kaba, grâce à ses actions de dénonciations , de propositions et d’alertes citoyens sur le terrain, est nommé par le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya au poste de directeur général adjoint de l’hôpital national Donka .
<<J’étais très actif sur des questions de santé. Par exemple, l’histoire des faux médicaments, des cliniques clandestines, le cas des moustiquaires qui ont été détournées en Guinée, emmenées au Mali, j’ai été le premier à avoir signalé cela et l’affaire M’mah Sylla ( une dame morte suite à un viol engendré sur elle par certains médecins) avant même que la presse en parle. C’est pourquoi je remercie les autorités de la transition surtout le président de la République le colonel Mamadi Doumbouya pour le choix fait à ma modeste personne.>>
Aujourd’hui, Dr Abdoulaye Kaba doit toutes ces promotions à son adhésion dans la vie associative.
<<Globalement, ma vie associative m’a ouvert beaucoup d’horizon grâce à laquelle, j’ai fait assez de formations certifiantes et attestantes, surtout dans le leadership transformationnel en santé (management hospitalier, organisation du système de santé, gestion des risques ,hygiène et contrôle des infections, vigilance sanitaire) ,contrôle citoyen de l’action publique aujourd’hui, je suis inscrit en ISRAËL pour la formation en gestion des projets de développement social et sanitaire.>>
Dr Abdoulaye Kaba est père de cinq (5) auxquels, il accorde toute son attention et son amour.
Réalisé par Lamine Sylla et Saidou Diallo
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