C’est un ouf de soulagement pour les acteurs politiques dont leurs libertés ont été restreintes depuis le 10 octobre 2022 par un acte de justice suite à leur participation dit-on à une <<manifestation interdite>> par les autorités de la transition.
Après 8 mois passés sous contrôle judiciaire, le Doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Dixinn ordonne la levée de la restriction de liberté qui a été d’ailleurs l’une des conditions posées par les forces vives de Guinée pour leur participation à un quelconque dialogue.
Joint au téléphone à propos, le Président de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (UGDD) l’un des bénéficiaires de cette décision judiciaire se dit soulagé de la levée de ces restrictions de liberté qui lui permettra de continuer sereinement son combat politique pour l’instauration de la démocratie en ces termes:
« J’ai été soulagé d’apprendre que je suis de mouvement avec mes collègues et que les charges lourdes fabriquées n’ont pu être prouvées.
C’est une avancée de la justice sur l’injustice et de la démocratie sur l’autoritarisme. Cet abandon de charge me permettra de continuer sereinement le combat politique pour l’instauration de la démocratie et de préparer les futures élections. »
Et d’ajouter : « Il reste encore du chemin à parcourir: le dialogue inclusif n’est pas encore sur place, l’interdiction de manifester n’a pas encore été levée, il n’y a ni enquête, ni justice pour les jeunes qui ont été froidement abattus sous avant et sous le régime du CNRD… » a-t-il noté avant de terminer par remercier les avocats, les militants et sympathisants de l’ANAD, des FVG et l’engagement du PM Bernard GOUMOU à ramener la paix dans la cité malgré un environnement hostile.
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