Les autorités éducatives guinéennes ont procédé ce lundi 05 juin au lancement des premières épreuves de l’examen d’entrée en 7 années sur toute l’étendue du territoire national.
Au lycée Leopold Sedar Senghor dans la commune de Matoto , tout a été mis en place pour le bon déroulement de ces premières épreuves.
À la rentrée de l’école, un gendarme et un policier étaient déployés pour contrôler les mouvements d’accès et de sorties des personnes ainsi que des candidats.
Ousmane Sanoh, surveillant dans ce centre se réjouit des mesures prises par le ministère en charge de l’éducation.
Ce matin, avant le lancement de l’épreuve de rédaction, tous les surveillants ont <<prêté serment, musulmans comme chrétiens.>> Cette démarche s’inscrit dans le but de respecter les mesures de non accès des documents, des téléphones et d’autres éléments compromettants dans les salles comme a stipulé le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
Cependant, certains surveillants ont été appréhendés dans les salles d’examens avec des téléphones. Ce qui a valu leur exclusion du reste du processus.
« Aujourd’hui six surveillants ont été renvoyés pour être dans les salles avec les téléphones. Ils ont été aussitôt remplacés » précise Ousmane Sanoh.
Rencontré dans la cour de l’école lors de la pause, certains candidats se disent <<soulagés>> dès après la première épreuve. Par contre, d’autres se sont plaignés de la « méchanceté » des surveillants qui selon eux, n’ont laissé aucune porte de sortie pour leur permettre de communiquer entre eux.
Pour notre interlocuteur, il ne s’agit pas de coller les enfants mais les intimider pour n’est pas qu’ils rentrent avec des documents ou des appareils dans les salles.
Toute fois, ce professeur de philosophie note qu’ à date, aucun élève n’a été fraudé ou renvoyé.
<<On est aux côtés des enfants mais on leur montre rien, car nous sommes sous serment.>> précise Ousmane Sanoh.
Par ailleurs, M. Sano s’est montré indigner suite à la disparition tragique de six élèves candidates pour le passage en 7 année à Kouroussa pour lesquels d’ailleurs une minute de silence a été observée à leurs mémoires avant la montée des couleurs.
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