À la barre, le capitaine Marcel Guilavogui affirme avoir beaucoup contribué dans l’obtention du pouvoir de Dadis. Il dit voyagé plusieurs fois avec le capitaine Dadis Camara dans le cadre d’effectuer des sacrifices afin d’obtenir le pouvoir si toutefois le général Lansana Conté arrivait à mourir.
« J’ai beaucoup voyagé avec le capitaine accompagné de deux ou trois personnes que je vais pas nommé ici », affirme -t-il.
Il y a de ces lieux, où ils se sont rendu selon Marcel, c’est les tomas seul qui ont accès , ou encore les hommes initiés qui peuvent entrer dans les lieux de fétiches.
« Nous sommes parti à Kollé, Pela, des petits village d’une sous préfecture où on a fait un petit sacrifice . À Kollé, c’est moi qui a tiré ce sacrifice. J’ai tiré trois coups de PMAK pour l’annonce du pouvoir. C’était au temps de Lanssana Conté.
À Péla on a mangé le sacrifice à deux, Capitaine Dadis et moi. Ce féticheur lui a dit « à un mois après le pouvoir de se rendre pour que je puisse faire des travaux », mais, il n’a pas respecté ce que le féticheur lui a dit. On est allé à Yeriyé un petit village de la forêt », a fait savoir le capitaine Marcel Guilavogui.
L’accusé affirme également avoir signé un pact avec Dadis, Toumba et le commandant Eskoba . Ce pact dit-il, était pour la protection de Dadis, et pour se préparer pour le pouvoir après la mort du feu général Lansana Conté sans un coup d’État.
« On avait confiance au capitaine Moussa Dadis », indique Marcel malgré ajoute -t-il que Dadis ai changé après. « Mais, on avait confiance en lui. On a abandonné les autres pour lui suivre. Mais l’homme est un inconnu connu.»
Pour Marcel Guilavogui, le capitaine Dadis est une personne qui aime trop parler et le populisme .
« Il est la seule personne qui connaît tout, il n’écoute pas les conseils. Il s’est fait entourer des parachutés inconditionnels pour remplir les poches . Parce que moi je n’ai jamais vu le colonel Thieboro ou le général Baldé avec nous dans le passé. Ou encore les Makambo, Bono Sangarè, Théodore qui est un cousin à moi. Le pouvoir ne marche pas avec cette idée. Le pouvoir c’est pour le peuple avant tout. Le capitaine Moussa Dadis Camara n’a dit que des contre vérités »,a souligné Marcel Guilavogui.
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