Le jour des massacres du 28 septembre 2009, Mamadou Sailiou Diallo, une des victimes, de ces événements douloureux, dit avoir quitté son domicile à 8h pour se rendre au stade.
Dans cette déclaration préliminaire, qu’il a rencontré toutes les difficultés pour passer à la Belle-vue parce que selon lui « il y avait des policiers stationnés partout.»
Avec toutes ces difficultés dit-il, ils ont réussi à passer pour se rendre au stade .
À leur arrivée à l’esplanade, il déclare reconnaître le colonel Moussa Thieboro Camara, Tout de même, il ajoute qu’il a vu ses hommes lancé de gaz lacrymogènes.
C’était au moment selon lui, que Colonel Thieboro indiquait à la foule, qu’elle ne devait pas rentrer au stade.
« les gens ont riposté et les hommes de colonel Thieboro qui étaient habillés en bodis noir ont commencé à tirer les gaz lacrymogènes. »
Poursuivant, Mamadou Saliou dit que le mouvement a commencé à 10h et quelques minutes mais, les tirs ont débuté à 11h.
À l’intérieur du stade, il déclare avoir vu des bérets rouges tirer sur les manifestants. Il souligne également avoir vu un béret rouge qui traînait une femme à un endroit pour la violer.
« là où j’étais tombé, un béret rouge est venu l’a déshabiller une femme à nue , il l’a pris par les cheveux, en l’a tirant d’un autre endroit, elle pleurait cette dame, en criant jusqu’à ce qu’elle a arrêté de pleurer. J’étais couché je ne pouvais rien faire pour moi même à plus forte raison pour elle, je voyais cette femme nue avec ce béret rouge. Il y avait des corps un peu partout là où j’étais couché.
Il y’avait une femme qui était tombée sur moi je penses bien qu’elle avait été tiré par balle, elle était déjà morte celle-là », a déclaré Mamadou Saliou Diallo devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Là où j’était couché ajoute Mamadou Saliou Diallo, un monsieur est venu lui faire sortir de cet endroit vu qu’il était encore vivant et, c’est dans cette situation dit-il qu’un béret rouge les a aperçu et est venu vers eux.
« Le monsieur qui essayait de m’aider a lâché ma main pour fuir, j’étais couché j’ai vu ce béret rouge tiré mais je ne sais pas s’il avait tiré sur ce monsieur ou pas parce que j’étais couché à terre. Il s’est approché de moi, il m’a administré des coups avec l’arme qu’il détenait. Comme ça, j’ai perdu connaissance. »
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