Le Niger ne cédera pas à la pression internationale, les militaires qui ont pris le pouvoir ne rétabliront pas Mohamed Bazum à la présidence du pays. C’est ce qu’a déclaré mercredi à la télévision, le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tchiani, proclamé chef d’État par les rebelles.
Le Niger ne cédera pas aux pressions régionales et internationales visant le rétablissement du président Bazum à son poste, a-t-il fait savoir, cité par l’agence de presse Reuters.
Le général Tchiani a qualifié d’illégales et d’inhumaines les sanctions imposées à son pays par la Communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui exige le retour à l’ordre constitutionnel, la libération de M. Bazum et son rétablissement au poste de chef de l’Etat.
Le 30 juillet, le sommet de la Cédéao a décidé d’imposer des sanctions économiques et commerciales au Niger. Le Nigeria a ainsi coupé l’approvisionnement en électricité du Niger à partir du 1er août. Des coupures de courant jusqu’à 19 heures par jour sont constatées dans les grandes villes du Niger, dont la capitale, a rapporté la BBC.