Depuis la suspension du journaliste Latif Diallo et son site d’information dépêcheguinee.com pour le non par la HAC, le syndicat des professionnels de la presse en Guinée œuvre pour l’annulations de cette décision.
Ce mardi 19 septembre, Sékou Jamal Pendessa accompagné du chargé de communication du SPPG et du journaliste qui a été suspendu pour faute professionnelle, a déposé un recours grâceux pour l’annulation de la décision de suspension prise le 11 septembre 2023 contre Latif Diallo et son site d’information dépêcheguinee.com pour une affaire présumée de <<diffamation>> à l’endroit des organisateurs du CAPA( Concours d’accès à la profession d’avocat en Guinée. )
À la suite du dépôt de ce document, le secrétaire général du SPPG soulève des manquements sur la forme et le fonds de la démarche de l’institution de réglementation des médias en Guinée.
<<La décision de la HAC est entachée de vices de forme et de fond. Sur la forme, le collège des commissaires de la HAC n’a pas suivi toutes les étapes de la procédure ayant abouti à cette décision notamment la confrontation entre les deux parties, parmi les textes évoqués pour motiver sa décision, la HAC à maladroitement visé le code de bonne conduite du journaliste guinéen. Or, ce document n’est pas une loi.>> a t-il affirmé.
Sur le fond également, le secrétaire général du SPPG note quelques insuffisances.
<<Quand la HAC dit par exemple que Latif n’a pas recoupé les informations oubliant qu’il a exploité un rapport officiel de l’inspection générale des services judiciaires donc, d’un organe étatique. Autre manquement, la HAC a prononcé une suspension alors qu’on est dans une affaire présumée de diffamation, et en la matière, il n’y a pas de suspension au regard des articles 109 et 110 de la L02.>> indique Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.
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