Face aux intenses vols de bétails à Mamou, Les magistrats du tribunal trouvent d’autres procédures pour éradiquer cette mauvaise pratique.
A l’instar des pharmacies et cliniques clandestines, le président du tribunal de première instance envisage de fermer les boucheries clandestines à Mamou. Des
Au micro de nos confrères de guineenews,
Oumar Diallo s’inquiète.
A l’en croire, chaque fois les gens sont jugés et condamnés et ils purgent leur peine. Après 3 ans, 5 ans, 7 ans de prison, ils reprennent à voler. Selon son constat, la peine de prison n’arrête pas le vol de bétails. « Je constate que le voleur de bétail est très courageux.
Il va la nuit. Il prend un troupeau de bétails. Il a trop de courage, c’est vrai », dit-il.
Mais le voleur n’est pas dangereux, ajoute le président du tribunal » Le complice et le receleur sont plus dangereux et plus mauvais. Quand le voleur prend un, deux ou trois bœufs. Il va les garder quelque part. Tant qu’il ne trouve pas un receleur pour vendre il ne peut pas aller voler. Ça devient un poids pour lui.
S’il garde les animaux en brousse, il est obligé de leur donner à manger et de les surveiller. Ça devient un bagage pour le voleur. S’il fait une semaine, 10 jours il n’a pas trouvé un acheteur, il sera obligé de les libérer parce qu’il ne peut pas les égorger et manger la viande. S’il embarque les animaux pour Conakry, si quelqu’un n’achète pas, ça devient un souci pour le voleur. Il n’est pas tranquille. »
Poursuivant toujours au micro de notre confrère, Oumar Diallo annonce : « Dès que le voleur vole la nuit, à 4h du matin, il a un boucher qui achète. Il faut qu’on essaye d’étouffer le système.
Désormais les boucheries clandestines et les parcs de vente de bétail clandestins, je vais les fermer tous c’est clair. Tel que l’État a fermé les cliniques et les pharmacies clandestines, nous allons aussi fermer les boucheries qui échappent au contrôle de l’administration« .
00224623813202
Onetopic84@gmail.com